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Prix de la honte: La Fifa proteste

Des ONG brésiliennes hostiles au Mondial ont annoncé jeudi avoir proposé pour le "prix de la honte" 2014 la Fédération internationale de football (Fifa), qui a réagi en dénonçant un mauvais procès.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2min
 

Sur le site du Public Eye Awards, qui décerne chaque année en janvier ce  prix à une entreprise ou une grande institution en marge du forum de Davos  (Suisse), la Fifa figurait jeudi soir en deuxième position d'une liste de  nominés, avec 6496 voix d'internautes, derrière le géant gazier russe Gazprom  (15.630 voix). L'indication de la Fifa survient après la fronde sociale qui a secoué le  Brésil en juin, en pleine Coupe des Confédérations.

Des centaines de milliers de Brésiliens avaient manifesté pour réclamer des  services de qualité et dénoncer les sommes colossales d'argent public investies  dans les stades. La nomination de la Fifa émane d'une initiative de la Coordination des  Comités populaires de la Coupe (ANCOP), un réseaux d'ONG implantées dans les 12  villes hôtes du Mondial-2014. Elles accusent la Fifa d'encourager les violations des droits des personnes  et le mauvais usage des fonds publics dans les pays hôtes du Mondial. Elles dénoncent notamment le fait que 250.000 personnes auraient été  expulsées ou menacées d'expulsion en raison des travaux du Mondial au Brésil.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Fifa s'est dite "très surprise" des  accusations dont elle a pris connaissance dans les médias suisses". L'instance dirigeante du football mondial a souligné "n'avoir jamais  demandé l'expulsion de quiconque pour construire les infrastructures de la  Coupe du monde". Elle ajoute qu'elle "n'est pas impliquée dans la construction des  infrastructures dans le pays hôte" et qu'elle a "reçu des assurances écrites  des villes-hôtes que la construction ou rénovation des 12 stades du  Mondial-2014 n'impliquerait aucune expropriation". "La Fifa a souligné et ne cesse de souligner auprès des villes hôtes et  autres autorités du pays l'importance que les aménagements des stades soient  faits en conformité avec les intérêts locaux à long terme, dans le respect des  droits de l'Homme et des lois" (...), poursuit le communiqué.

En 2012, c'est le géant minier brésilien Vale qui avait reçu le "prix de la  honte" en raison des violations des droits de l'homme et dommages sur  l'environnement provoqués par ses opérations.

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