Pour Lloris, les Bleus "ne méritent pas les primes"
Rappel des faits: juste après la défaite face à l'Afrique du Sud (2-1), le 22 juin. Le capitaine des Bleus Patrice Evra avait annoncé que lui et ses coéquipiers n'accepteraient pas "un seul centime des sponsors et de tout ce qui va avec". Le geste était la première étape de la rédemption. Mais la polémique a rebondit lorsque le quotidien L'Equipe affirmait "que les Bleus veulent garder" leurs primes , évalués à près de 4 millions d'euros.
Le quotidien sportif précise que les 23 joueurs présents au Mondial ont refusé jusqu'ici de signer les documents présentés par Marino Faccioli, le directeur administratif de l'équipe de France, et le coordinateur sportif Henri Emile, qui devaient "formaliser" ce renoncement. Mais selon la Fédération et Alou Diarra, l'actuel leader de l'équipe, les joueurs souhaitent simplement redistribuer eux-mêmes ces primes pour "faire une bonne action". Ce que confirme le gardien des Bleus.
"La situation est claire. Par rapport au Mondial que nous avons fait, en aucun cas on ne mérite quoi que ce soit au niveau des primes. Maintenant, ces primes là, ce serait intéressant qu'elles soient reversées à des uvres caritatives ou des associations, que ce soit par la Fédération ou par nous. Ce n'est pas important", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "En aucun cas, nous n'avons voulu changer d'avis. On nous a proposé un papier sur lequel il nous était demandé de renoncer aux primes sur la saison 2009-2010 mais, pour nous, il n'est question que de celles concernant le Mondial, pas celles issues de la qualification. Tout le monde est du même avis", a précisé Lloris. "Ce sont les accords qu'il y avait eu", a-t-il ajouté.
"Cela reste une grande fierté de participer à des rencontres internationales. Tous les joueurs sont conscients de l'échec du Mondial, des répercussions et de l'image donnée. Nous avons tous la même envie de refuser ces primes et de les reverser à des oeuvres caritatives", a poursuivi Hugo Lloris. "Je pense qu'il y a eu un malentendu. C'est dommage car nous n'avons pas trop besoin de cela en ce moment", a-t-il conclu.
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