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Porical : "J'ai une grosse carte à jouer"

Pour sa troisième sélection au sein de l'équipe de France, l'arrière catalan Jérôme Porical estime que l'ensemble des Bleus vont devoir "élever leur niveau de jeu" pour espérer battre l'Australie, samedi, au stade de France. Une victoire dans ce dernier test-match de la tournée d'automne boosterait à coup sûr la confiance du XV de France, et par la même de Porical, et ce à moins d'un an du coup d'envoi du Mondial en Nouvelle-Zélande.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le jeune arrière catalan Jérôme Porical

Vous attendiez-vous à être titulaire pour ce dernier match ?
"Je ne m'étais pas trop pris la tête avant. J'étais déjà très content d'être dans la liste des 23. J'avais fait un match propre contre les Fidji, Alex (Palisson) avait aussi fait un match propre contre l'Argentine. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre."

Ce match était-il un objectif avant le début de la tournée ?
"On avait tous envie de le jouer. Je prends beaucoup de plaisir à être ici (à Marcoussis), titulaire ou remplaçant. Evidemment, je suis très content d'être titulaire. Au début de la tournée on était trente, on ne savait pas à quoi s'attendre, qu'il y allait avoir du roulement mais je ne m'étais pas posé trop de questions."

Ce match est-il particulier, avec une possible place à prendre pour le prochain Tournoi des six nations, voire la Coupe du monde ?
"L'objectif, c'est de répondre collectivement aux attentes des entraîneurs et de l'équipe. J'essaie d'enlever cette obsession individuelle et de me dire que j'ai une grosse carte à jouer. Il faut penser au collectif avant tout. Je ne me pose pas de question sur mon avenir, je vais essayer de faire mon boulot le plus proprement."

L'Australie, c'est un style de jeu différent des Fidji et un niveau de jeu plus élevé...
"Ce n'est pas le même style de jeu. Ils ont des montées défensives très organisées après le jeu au pied, les contre-attaques vont être plus difficiles à négocier que contre les Fidji. Il va tous falloir élever notre niveau de jeu. C'est une nation qui joue un rugby plaisant à voir, qui a inquiété et battu les All Blacks."

L'Australie peut-elle être une référence pour le jeu de mouvement ?
"Bien sûr. Ils ont un jeu très léché avec des jeunes joueurs de talent dans les lignes arrières comme Cooper, O'Connor, Genia... Dans le jeu offensif, c'est peut-être ce qui se fait de mieux avec les All Blacks."

Comprenez-vous les critiques sur le jeu offensif français ?
"C'est difficile à mettre en place, on passe très peu de temps ensemble, comparé aux Australiens. Sur les deux premiers matches, il y a eu du changement donc ce n'est pas évident. Il faut qu'on trouve cette cohésion. Il faut peut-être aussi être un peu plus patient, arrêter de tenter cette passe en trop dans la défense, d'avoir deux, trois temps de jeu de plus..."

Vous allez d'ailleurs jouer avec de nouveaux partenaires aux ailes par rapport aux Fidji ?
"Il va falloir beaucoup de communication avec Alex et Yoann (Huget), mais on s'entend bien en dehors du terrain, ça facilitera les choses. Comme on avait fait avec Max (Médard) et +Juju+ (Arias)."

L'Australie sera la seule nation du Sud que vous allez affronter avant la Coupe du monde...
"C'est vrai que c'est un peu dommage quand on voit les Anglais, les Gallois, les Ecossais pouvoir affronter plusieurs nations majeures... Après, les calendriers sont faits comme ça."

Vous allez retrouver le Stade de France...
"C'est assez agréable d'y jouer. J'y ai joué plusieurs fois avec Perpignan (dont les deux dernière finales de Top 14, NDLR). Je ne vais pas rentrer dans ce stade dans l'inconnu."

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