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Platini veut révolutionner l'Euro

Michel Platini, président de l'UEFA, a lancé samedi l'idée d'un Euro-2020 organisé non plus dans un ou deux pays, mais "dans 12 ou 13 villes dans toute l'Europe".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

"Je vais faire une annonce, qui va surprendre, j'ai eu l'idée de voir  l'Euro en 2020 dans toute l'Europe. C'est une idée, le comité exécutif a donné  mandat de réfléchir à cette idée. Il va y avoir des réunions avec les  fédérations et des décisions seront prises en décembre ou janvier", a expliqué  le patron du football européen lors de la conférence de presse bilan de  l'Euro samedi à Kiev, à la veille de la finale Espagne-Italie. "Ca marquerait le 60e anniversaire de l'Euro, ça se ferait dans 12-13  villes dans toute l'Europe. L'idée me plaît énormément, et la grande majorité  du comité exécutif a trouvé que c'était une très belle idée", a-t-il poursuivi.

"Pourquoi obliger un pays ou deux pays hôtes à construire 10 stades neufs,  des aéroports, etc. ? Là, il y aurait un stade par pays, par ville, dans toute  l'Europe, ce serait beaucoup plus simple et moins cher. C'est une idée, il n'y  a rien de décisif", ajoute M. Platini. Pour l'heure, pour l'Euro 2020, les candidats déclarés sont les anciennes  Républiques soviétiques d'Azerbaïdjan et de Géorgie, avec une candidature  commune, l'Irlande conjointement avec l'Ecosse et le pays de Galles, pour une  candidature à trois. Bref pas du lourd surtout que la Turquie ne s'est pas encore déclarée. Le championnat d'Europe des nations va connaître une première petite  révolution en passant de 16 à 24 nations engagées à partir de l'édition 2016,  qui aura lieu en France.

"Un tournoi exceptionnel" pour Platini

"La Pologne et l'Ukraine ont organisé un tournoi exceptionnel, qui restera  dans les mémoires. C'était un de ces moments uniques qui rassemblent le public  et les foules", a déclaré Platini. "En ce qui concerne l'organisation et le développement du football, ces  deux pays laisseront le plus bel héritage qui soit. Je ressens de la fierté  pour ces deux pays souvent décriés, qui ont montré qu'ils étaient à la  hauteur."

"Je dis bonne chance à la France pour 2016, la barre a été placée haute.  Beaucoup considéraient que c'était irréalisable. Bravo aux fédérations, aux  autorités. Il y a eu des tensions et des coups de sang mais on y est parvenu",  a encore déclaré le patron de l'UEFA. "En ce qui concerne les problèmes de racisme, on peut dire qu'il n'y a eu  pratiquement eu aucun cas de racisme lors de cet Euro. Le racisme existe  partout, en Ukraine, en Pologne, en France. Il faut le combattre et combattre  ces abrutis, mais partout", a ajouté Platini.

Le président de la fédération ukrainienne Grigory Surkis a de son côté  souligné "les bénéfices valables pour des générations d'Ukrainiens avec des  infrastructures, des hôtels, des aéroports". Son homologue polonais Gregorz Lato a lui évoqué "une fête du football et  une ambiance unique".

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