Pinturault : "Bousculer la hiérarchie"
Q : Avec un podium à votre actif à 20 ans, êtes-vous la nouvelle étoile du ski français ?
R : "Je ne me suis jamais considéré comme un espoir. J'essaie juste de faire du mieux possible et si les résultats suivent tant mieux. Je ne mets pas la pression sur les épaules en me disant que je suis le futur du ski. Il faut juste que je m'entraîne et que je continue sur cette voie-là."
Q : Ce premier podium obtenu en 2011, il était programmé aussi vite ?
R : "Programmé je ne sais pas mais le plus tôt est le mieux. Je l'ai fait tant mieux et maintenant il n'y a plus qu'à rééditer et rééditer. Je savais que c'était une phase par laquelle il faut passer. C'est un déclic pour le futur. Je sais que je peux le refaire."
Q : Les "anciens" de l'équipde de France doivent-ils avoir peur de vous ?
R : "Je ne pense pas leur faire peur mais j'espère bien qu'ils s'attendent à ce que j'arrive à un moment ou à un autre (rires). C'est le but. Si je peux bousculer un peu la hiérarchie, pourquoi pas
De toute façon, pour gagner, il faut montrer qu'on est là. J'en ai envie. Ça va avec les ambitions que chaque skieur se fixe."
Q : Avez-vous déjà un il sur un globe ?
R : "Je ne regarde pas le classement général de la Coupe du monde. Pour le moment, si je peux faire un podium ou une victoire ce sera bien. Le top 10, je vais essayer de m'en approcher le plus possible mais ce n'est pas mon objectif prioritaire. Les globes, j'y penserai plus tard."
Q : Que vous manque-t-il encore ?
R : "En slalom, j'ai une maturité à acquérir. J'ai fait une bonne préparation mais il reste à confirmer en course. Etre régulier, c'est le challenge mais ça ne veut pas dire moins d'engagement."
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