Paris cherche la lumière au Dinamo
Un stade vide
En raison d'un conflit avec le président du Dinamo Zagreb, les supporters croates ont décidé de boycotter les matches de Ligue des champions. Face à Porto, ils n'étaient que 4.683 spectateurs au stade Maksimir. Contre Paris, malgré la promesse d'un tirage au sort pour faire gagner un millions de kunas (135.000 euros), ils seront moins de 10.000 au coup d'envoi.
Le niveau du PSG est suffisant pour la Ligue 1 entend-t-on ici ou là. Toujours en phase de construction, Paris n'est pas encore cette grosse machine qu'on imagine au vu de son recrutement mais sa force lui permet déjà de dominer les débats sur le plan national. Sa seule défaite de la saison a eu lieu en Ligue des champions face à l'expérimenté et talentueux FC Porto (1-0). Le temps ne presse pas encore en C1. Paris a un mois et demi pour se préparer à la finale du groupe contre les Portugais au Parc des Princes (le 4 décembre, ndlr). D'ici-là, le PSG retrouve deux équipes d'un calibre bien inférieur au sien. Kiev a été étrillé 4-1 en ouverture de la compétition et Zagreb cherche à prendre son premier point. Mercredi, Paris sera-t-il en balade au Dinamo ? Une contre-performance ne serait pas insurmontable pour accéder aux 8es mais elle ferait mauvais effet et coûterait quasiment la première place du groupe. Sur le terrain, Ancelotti ne devrait pas trop souffrir du remplissage de son infirmerie. Grâce à la qualité de son banc, le onze aligné sera forcément compétitif.
Zagreb a peur de Zlatan
Du côté de Zagreb, on se fixe sur le double-mètre étalon suédois. A lui seul, Zlatan Ibrahimovic cristallise ce PSG new-look. Sa stature et son efficacité (9 buts en 9 journées de Ligue 1, ndlr) vont mobiliser toute la défense croate. "Il s'agit du joueur le plus complet à qui j'ai eu à faire. Ibrahimovic est un miracle, sa force est cruelle et il n'a pas de points faibles, explique le défenseur du Dinamo Josip Simunic. Il ne peut pas être marqué par un seul joueur, on doit s'occuper de lui à plusieurs. Parmi les attaquants, je n'en vois pas un dans le monde meilleur que lui", concède-t-il. "Mais je crois sincèrement que nous sommes capables de créer une surprise", a-t-il néanmoins ajouté. "J'ai joué trois fois contre Ibra, chaque fois en sélection nationale. Nous avons gagné à deux reprises et on a été battu lors de la dernière rencontre" contre la Suède, souligne Simunic (34 ans, 97 sélections) dans une interview parue lundi dans le quotidien sportif croate, Sportske Novosti. Paris est peut-être Ibra-dépendant, mais il sait aussi gagner sans les buts de sa star. Samedi, Gameiro a été l'unique buteur contre Reims. Si les autres joueurs s'y mettent, le PSG sera enfin une vraie équipe.
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