Olivier Giroud sur son 31
Dans ce match où, malgré une énorme possession, les Bleus peinaient à faire la différence, il a fallu que Giroud sorte de sa boîte. Après avoir déjà flirté avec le poteau irlandais quelques minutes plus tôt, le grand goleador, a victorieusement repris un centre de Fékir en s’y prenant à deux fois : de la tête d’abord puis après un sauvetage du gardien, il a poussé du pied le ballon au fond des filets. Une nouvelle fois, il a libéré le siens.
Une question de confiance
S’il s’affirme comme une pièce essentielle du puzzle offensif tricolore, l’ancien Gunner n’a pourtant pas toujours fait l’unanimité. Depuis sa première sélection en novembre 2011, il a souvent fait l’objet de critiques, surtout dans un contexte tendu où on lui opposait Karim Benzema. Mais lui n’a jamais perdu confiance, d’autant qu’il a pu, en même temps, bénéficier de celle de Didier Deschamps. Le sélectionneur tricolore a en effet toujours retenu l’ex-Tourangeau dans ses différentes groupes, persuadé que son abattage et sa façon de peser sur ses adversaires pouvaient en faire une arme importante.
Fort de cette confiance, Olivier Giroud a su saisir les opportunités qui lui étaient données. Et il accumulé de l’expérience (il fêtait ce lundi sa 71e sélection) en même temps qu’il a multiplié les buts. Il a su aussi, face aux interrogations dont il faisait l’objet, se construire un caractère qui lui a permis d’être désormais plus fort, même dans les compétitions les plus importantes. Et de ce côté-là, il n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a déjà disputé trois tournois majeurs (Euro 2012- Mondial 2014-Euro 2016); et il espère bien, à 31 ans, apporter encore sa pierre à l’édifice pour les Bleus en Russie
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