Mourinho : "0-0 pour nous c'est suffisant"
A quel match vous attendez-vous tactiquement ?
"C'est la première fois que Lyon joue ici (à Madrid) sans avoir l'avantage. Jamais il n'avait été derrière (au score). Demain (mercredi) ce sera un match un peu différent. En ce moment nous sommes qualifiés. Comme dit M. Aulas, 0-0 pour nous c'est suffisant. Nous jouerons très défensivement et nous attendrons les joueurs de l'Olympique lyonnais... M. Aulas a fait cette analyse, il a parlé comme un entraîneur, pas comme un président, mais il a peut-être raison. Peut-être allons-nous jouer tous derrière pour le 0-0".
Pensez-vous que votre expérience en Ligue des champions (titres en 2004 et 2010) peut enfin permettre au club de franchir les 8e de finale après six revers ?
"Nous avons tous un passé, avec des choses positives et négatives. C'est un match ouvert. Le Real Madrid a un petit avantage. Ce sera le match de demain qui décidera, pas notre histoire dans la compétition".
Qui a le plus à perdre, Mourinho ou le Real Madrid ?
"Les deux. Le Real Madrid est le champion des champions. Il a gagné neuf Coupes d'Europe. Evidemment il veut gagner plus. Mourinho est l'un des trois entraîneurs qui a gagné deux fois (la compétition) avec des clubs différents. Il veut la gagner une troisième fois".
L'attaquant de Lyon Lisandro Lopez, qui est en pleine forme, n'avait pas joué le match aller. Que savez-vous de lui ?
"C'est un excellent joueur, un joueur important, dangereux. Mais Lyon est plus que Lisandro. C'est une équipe bien organisée, avec un très bon entraîneur. Mais nous sommes bien préparés".
Comment expliquez-vous les progrès de Karim Benzema, buteur à l'aller et auteur de trois doublés consécutifs en Championnat ?
"Il a changé c'est vrai. Pourquoi ? Je ne sais pas, je ne peux pas dire. Le principal responsable c'est Karim. Il y a aussi l'influence positive des autres joueurs, de moi-même parce que je mets beaucoup de pression pour que les joueurs travaillent au maximum. Je pense aussi à Zizou (Zinédine Zidane). Il a plusieurs fois bien travaillé psychologiquement avec le garçon".
Après tant de désillusions en Ligue des champions, le public du stade Santiago-Bernabeu a-t-il un rôle spécial à jouer ?
"Les supporteurs doivent jouer (leur rôle). Nous avions joué à Milan contre 12, à Lyon contre 12. Le Bernabeu que je connais est tranquille et applaudit quand l'équipe joue bien. Jusqu'ici je n'ai pas vu un Bernabeu dont on puisse dire qu'il a vraiment joué avec son équipe".
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