Monfils à genou
Gaël Monfils aime surprendre. Capable du meilleur comme du pire, il est souvent là où on ne l'attend pas. Mais il lui faudrait un sacré miracle pour réaliser un grand Roland-Garros cette année. Déjà, les bons résultats sur terre-battue ne sont pas nombreux: trois victoires (dont un abandon) en seulement trois tournois, ce n'est pas énorme pour l'ancien demi-finaliste de la Porte-d'Auteuil. Mais pire encore, son élimination d'entrée à Nice a laissé poindre de grosses inquiétudes autour de son état de santé.
"Je ne pouvais pas courir et c'est dur pour moi", confiait-il à L'Equipe à l'issue de son match perdu contre Brian Baker, tombé au 216e rang mondial, 6-3, 7-6 (11/9). "Plus le match avançait, plus j'avais du mal, plus c'était dur de prendre mes appuis." Quant à savoir si ce problème remet en cause sa présence à Paris pour le 2e tournoi du Grand Chelem, il répondait: "Ben oui, complètement". Ce n'est pas la première fois qu'à chaud, le 13e mondial fait part de sopn pessimisme lorsque son corps donne des signes de faitgue. Mais tel le Phoenix, il renait souvent de ses cendres. Mais le pourra-t-il cette fois ? Après un bon début de saison (finale à Doha et Montpellier), Gaël Monfils n'a disputé que neuf matches, enchaînant deux victoires consécutives à une seule reprise lors des quatre tournois disputés. C'est maigre pour un joueur qui voulait réintégrer le Top 10. Mais c'est parfois dans ces circonstances qu'il réalise les plus grandes performances.
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