Mondial 2030 : Boris Johnson soutient une candidature Royaume-Uni/Irlande
"C'est la patrie du football, c'est le bon moment. Ce sera quelque chose d'absolument magnifique pour le pays". Dans une interview accordée au tabloïd The Sun, le Premier ministre britannique Boris Johnson a expliqué être en faveur d'une candidature conjointe entre l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord et l'Irlande en vue de l'organisation du Mondial de football en 2030. Le processus de sélection du ou des pays hôtes par la Fifa ne doit débuter que dans un an.
2,8 millions de livres mis sur la table
Les fédérations de football du Royaume-Uni et d'Irlande ont récemment lancé une étude de faisabilité pour envisager une candidature conjointe. Selon la fédération anglaise, le gouvernement britannique a promis de débloquer 2,8 millions de livres pour soutenir le projet.
L'Angleterre n'a pas accueilli la Coupe du monde de football depuis 1966, année où elle l'avait emportée pour la seule fois de son histoire.
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Le Royaume-Uni prêt à accueillir davantage de matches de l'Euro 2020 ?
Dans le même entretien au Sun, Boris Johnson explique qu'en plus d'accueillir les demi-finales et la finale de l'Euro 2020 à Wembley en juillet prochain, le Royaume-Uni est "prêt pour tous les autres matches qu'ils (l'UEFA) souhaitent organiser chez nous".
Une marque de confiance de la part de l'ancien maire de Londres alors que l'avenir de la compétition est toujours aussi incertain. Un point ville par ville est d'ailleurs prévu vendredi 5 mars par l'instance suprême du foot européen concernant la situation des 12 villes hôtes (Londres, Munich, Bakou, Copenhague, Glasgow, Bilbao, Budapest, Dublin, Rome, Amsterdam, Bucarest, Saint-Pétersbourg).
En ce qui concerne la situation épidémique au Royaume-Uni, plus de 20 millions de personnes ont déjà reçu une première dose de vaccin contre le coronavirus. Depuis la mi-janvier, la détection du nombre de nouveaux cas positifs ne cesse de décliner. Une embellie que le gouvernement britannique veut faire durer en menant justement une large campagne de vaccination. Mais l'apparition d'un variant brésilien ces dernières heures sur le territoire, plus contagieux et résistant, montre que le chemin est encore long.
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