Mondial 2019 : Ces Bleues qui vont vous bluffer
Wendie Renard, la taulière
C’est bien simple, on n'a pas souvenir d’une contre-performance de la part de la défenseure centrale considérée comme la référence à son poste. Du haut de ses 1m87, de sa science de l’anticipation et de son jeu de tête, la Martiniquaise est un poison pour les attaquantes adverses et profondément précieuse sur coups de pieds arrêtés. En 109 sélections, Wendie Renard a planté près de 20 buts, la plupart dans cette phase de jeu. Celle qui défend les couleurs de l'OL depuis 2006 et qui a remporté avec son club treize championnats de France ainsi que six Ligue des Champions (2011, 2012, 2016, 2017, 2018, 2019) a confié toute son avidité pour enfin remporter un titre avec les Bleues.
Kadidiatou Diani, la relève
La native d’Ivry-sur-Seine et joueuse du Paris Saint-Germain a déjà donné le ton lors des matches de préparation en inscrivant un superbe but en solitaire face à la Chine et un doublé contre la Thaïlande. Tantôt dans l’axe, tantôt sur un côté, l’attaquante est aussi tueuse devant le but qu’efficace dans la dernière passe. Pour preuve, à 24 ans, « Kadi » a terminé meilleure passeuse du championnat et troisième ex-æquo au classement des buteuses. Surtout, elle fait partie de la génération U17 qui a offert à la France la première Coupe du Monde de son histoire en 2012. Une performance à réitérer chez les grandes ?
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Eugénie Le Sommer, serial buteuse
Avec 74 réalisations, la coéquipière de Wendie Renard à l’Olympique lyonnais est la meilleure buteuse de l'équipe de France en activité. L’attaquante aux 159 sélections n’est plus qu’à quelques longueurs du record de Marinette Pichon (81 buts). Moins en vue cette saison au tableau d’affichage dans un collectif lyonnais souvent récompensé par la patte d’Ada Hegerberg, la joueuse de 30 ans pourra faire profiter à ses jeunes coéquipières l’expérience de deux Coupes du Monde (2011, 2015) "Je vais essayer d’encadrer les plus jeunes, de bien les conseiller. L’essentiel est que le groupe vive bien, que chaque joueuse se sente concernée et que tout le monde avance vers le même objectif", précisait-elle des les colonnes de Sport24/Le Figaro.
Delphine Cascarino, le feu-follet
Il serait réducteur d’évoquer la Lyonnaise par le seul prisme de sa vitesse. Car au-delà d’une capacité d’accélération phénoménale, que l’on a déjà pu retrouver chez d’anciennes internationales comme Elodie Thomis, l’une des benjamines du groupe mené par la sélectionneuse Corinne Diacre, marque par sa qualité technique. Aussi à l’aise dans les petits espaces pour crocheter son vis-à-vis que d’offrir un centre millimétré pour ses partenaires, l’attaquante de 22 ans s’avance déjà comme l’une des révélations de la compétition.
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Amandine Henry, capitaine courage
La Lilloise est le métronome des Bleues. Teigneuse, âpre dans les duels, habile dans le jeu long, la milieue de terrain tricolore a tranquillement gagné des galons depuis sa première sélection en 2009 pour devenir incontournable (83 sélections). Élue deuxième meilleure joueuse de la Coupe du monde 2015 malgré une élimination cruelle des Tricolores dès les quarts-de-finales aux tirs-aux-buts face à l’Allemagne, Amandine Henry a récupéré le brassard de capitaine en 2017. Celle qui a mis son talent au service de Portland aux Etats-Unis pendant deux saisons avant de revenir à l'OL, rêve d’un sacre lors d’une finale qui prendra place "à la maison" au Groupama Stadium.
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