Mondial 2018 : Panini continue à faire recette
Son premier album de Coupe du monde remonte à 1970 et depuis, le principe n'a pas changé : on ouvre, on colle, on échange ses doubles.
"C'est la simplicité qui paie. Panini n'a jamais été en crise parce que c'est un jeu simple qui fait plaisir aux parents et aux enfants. Il y a un aspect éducatif, avec les échanges, un peu de géographie, les chiffres, et toujours l'effet de surprise", explique Simona Spiaggia, responsable de production dans l'usine de Modène.
Une longévité qui tient à sa simplicité
Depuis l'Italie, Panini produit dans le monde entier, "sauf une partie de l'Amérique latine", gérée par une autre usine au Brésil.
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Depuis le mois de janvier, les machines, qui n'ont pas beaucoup changé depuis les années 1960, impriment, découpent, mélangent et emballent un peu plus vite que d'habitude. Et le nombre d'employés de l'usine est passé de 130 habituellement à 240.
La concurrence d'internet
L'apparition de collections sur internet ne menace pas encore l'album papier, qui "reste la part principale", selon Simona Spiaggia. "On avance avec le on-line, explique-t-elle. Mais c'est un peu comme les livres. Certains passent au e-book, d'autres préfèreront toujours le papier. C'est pareil pour nos collectionneurs."
Pour dénicher une star du Mondial, un Mbappé, un Messi, ce n'est finalement pas si compliqué. La responsable de production le garantit : il n'y a pas moins de vignettes Ronaldo ou Neymar à la sortie de l'usine. "Si elles semblent rares, c'est justement parce qu'elles sont plus recherchées" et donc généralement pas échangées.
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