Mondial 2018 : L’Espagne valide presque son billet, l'Irlande se fane
- Groupe D : Feu vert pour la Serbie
Groupe D : Feu vert pour la Serbie
La ferveur de Dublin n’a pas eu de prise sur la Serbie. Malgré la furia des Verts, les Serbes ont obtenu une victoire très précieuse grâce à Aleksandar Kolarov au terme d’une belle action collective (55e). Vainqueur in extremis en Moldavie (Robson-Kanu 80e, Ramsey 90e+3), c’est le pays de Galles qui remonte à la 2e place du groupe. En revanche, c’est quasi terminé pour l’Autriche, tenue en échec à domicile par la Géorgie (1-1). Le choc entre Irlandais et Gallois en octobre s'annonce bouillant !
- Groupe G : L’Espagne presque en Russie, l’Italie vers les barrages
Groupe G : L’Espagne presque en Russie, l’Italie vers les barrages
Après le choc remporté haut la main face à l’Italie (3-0), la Roja a parachevé son œuvre avec un carton au Liechtenstein 8-0. Les Espagnols ont vite expédié leur affaire (but de Ramos dès la 4e minute, 4-0 à la mi-temps) et peuvent quasiment leur valise pour la Russie. Grâce à leur différence de buts particulière, les Ibériques sont certains de devancer les Italiens. Encore une victoire et la qualification sera officielle. Les Transalpins ont eux battu péniblement Israël 1-0 (Immobile 53e) mais le nul de l’Albanie en Macédoine (1-1) leur offre un gros avantage pour les barrages. Lors de ce match, "Gigi" Buffon a tout simplement enregistré une 171e sélection avec la Squadra Azzurra, un record en Europe. Le record mondial appartient à l'Egyptien Ahmed Hassan avec 184 sélections pourrait tomber en 2018.
- Groupe I : La Turquie reste en vie
Groupe I : La Turquie reste en vie
Dos au mur, la Turquie devait battre la Croatie garder une chance de se qualifier. Dans un climat tendu, les Turcs ont réussi cette première mission grâce à Tosun (75e). Combiné au succès de l’Islande 2-0 sur l’Ukraine, on se dirige vers un match à quatre. Car les Islandais n’ont rien perdu de leur folie. Après un Euro épatant, ils n’ont jamais été si proches d’une première phase finale d’un Mondial. C'est le nouveau joueur d'Everton, Gylfi Sigurdsson, qui, avec un doublé, a permis à l'Islande de revenir à hauteur du leader croate. Le Turquie – Islande (6/10) et Ukraine – Croatie (9/10) vaudront très cher.
- Zone Asie : C’est tout bon pour l’Arabie Saoudite
Zone Asie : C’est tout bon pour l’Arabie Saoudite
A l’Est, du nouveau avec la qualification directe de l’Arabie Saoudite, 2e du groupe B de la zone Asie après son succès 1-0 face au Japon, déjà assuré de terminer premier. Ce résultat envoie l’Australie en barrages contre la Syrie. Les Syriens ont inscrit un but dans les derniers instants du match les opposant au leader de leur groupe, l'Iran, mardi (2-2), ce qui leur a permis de continuer à rêver à une participation à la Coupe du Monde, qui serait pour eux une grande première. Le vainqueur de cette confrontation en matches aller/retour affrontera, encore en matches aller/retour, une formation d'Amérique centrale et du Nord (CONCACAF) pour tenter d'arracher sa place au Mondial russe.
Réactions
Giampiero Ventura (sélectionneur de l'Italie, à la Rai): "Il est évident que le résultat était la priorité. Mais je suis content. On a passé 80 minutes dans le camp adverse mais on n'a pas été bons en première période. Ca a été mieux ensuite avec quelques occasions. C'est un autre petit pas en avant qui doit nous convaincre que nous pouvons bien faire. On avance pas à pas et je suis satisfait de la disponibilité des joueurs. On est presque en barrages et c'est ce que tout le monde imaginait au moment du tirage au sort. Ca n'est pas une surprise, c'est la normalité. Avec un bon résultat en Espagne, on aurait renversé les pronostics."
Julen Lopetegui (sélectionneur de l'Espagne, au micro de la chaîne espagnole Movistar): "La différence était grande entre les deux équipes, mais sur le terrain, il faut tout de même proposer des choses. L'équipe a été très sérieuse dès le début du match, elle a joué pour tenter de plier le match au plus vite. Nous y sommes parvenus grâce au but de la tête de Sergio (Ramos) et cela nous a tranquillisés pour pouvoir jouer le match d'une autre manière. Dans ce genre de match, il y a toujours le risque de ne pas être précis, de laisser filer les minutes et de ne pas imprimer un rythme élevé. Quand on n'est pas précis, on peut avoir des surprises. Mais l'équipe s'est bien comportée et elle a fait ce qu'elle devait faire. Le point négatif, c'est le carton jaune reçu par +Busi+ (Sergio Busquets, suspendu au prochain match, NDLR), c'est un point noir. (Sur la défense à trois) Ce n'est pas la première fois que nous jouons comme ça. Nous devons chercher des solutions offensives dans certains matches, c'est ce que nous offre cette manière de jouer. Disposer de davantage d'options de jeu est une bonne chose, mais sans changer notre style de jeu, qui est déterminé par nos joueurs."
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