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Mondial-2018 : Deschamps: "Ç'aurait pu être pire"

Le tirage au sort "aurait pu être pire" pour l'équipe de France, a estimé vendredi son sélectionneur Didier Deschamps après avoir hérité du Pérou, du Danemark et de l'Australie comme adversaires au premier tour du Mondial-2018.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Didier Deschamps en compagnie du selectionneur allemand Joachim Löw (à droite)

Etes-vous satisfait du tirage?
Didier Deschamps : "Ç'aurait pu être pire, tout le monde en a conscience. On connaît nos trois adversaires, quand on commence, nos horaires de matches, c'est des données très importantes. Il y a un peu de tout: ce sont des horaires un peu inhabituels, parce qu'on joue l'Australie à 13h00, puis (le Pérou) à 15h00, où il y a un décalage de deux heures à Ekaterinbourg, et le troisième (contre le Danemark) à Moscou à 17h00".

Que pensez-vous des adversaires?
D.D : "Ce sont trois adversaires totalement différents. Le Danemark est un adversaire habituel, si je peux dire: on a l'habitude de le rencontrer. Le Pérou... ça peut arriver qu'on joue des équipes sud-américaines. L'Australie, même si on l'a jouée en match amical en 2013 au Parc des Princes, est une équipe d'une confédération qu'on n'a pas l'habitude de jouer. Elle a un profil de jeu qui ressemble au football britannique. On va mettre tout le sérieux pour étudier le mieux possible ces trois adversaires".

Que savez-vous du Pérou?
D.D : "Il y a la spécificité du football sud-américain sur les défenseurs, qui sont de vrais défenseurs, et cette touche technique qui fait sa particularité. Mais je n'ai pas suffisamment d'informations aujourd'hui, je ne peux pas entrer dans les détails mais je ferai en sorte que les joueurs aient toutes les informations".

Les adversaires affirment que les Français sont favoris...
D.D : "Si on se rappelle, on avait ce sentiment unanime en 2002 et 2010... Un tirage sur le papier peut laisser penser que... mais aujourd'hui, dans le football de haut niveau, il faut battre tous nos adversaires, avoir le respect, l'humilité nécessaires. L'objectif évidemment est de finir premier du groupe, ç'aurait été le cas dans n'importe quel groupe".

Comment avez-vous vécu ce tirage, avec Espagne et l'Uruguay qui tombent dans d'autres groupes?
D.D : "Au fur et à mesure, par déduction, on arrive à voir des choses qui peuvent être plus ou moins désagréables".

Avez-vous jeté un coup d'oeil sur la suite du programme théorique, au-delà du premier tour?
D.D : "Un petit peu. A condition d'atteindre notre premier objectif, nous serons confrontés au groupe de l'Argentine (groupe D avec l'Islande, la Croatie et le Nigeria, ndlr). Quand on a l'ambition d'aller le plus loin dans la compétition, les adversaires sont censés à chaque étape être meilleurs et plus forts. Aujourd'hui on ne va pas se projeter au-delà, pensons à ces trois matches et j'espère que vous me reposerez la question".

Etes-vous satisfait des conditions d'infrastructures et de la sécurité en Russie?
D.D : "On est dépendant de l'Etat russe. Le sélectionneur russe ce matin en a parlé quand tous les sélectionneurs étions réunis, et il connaît cela mieux que tout le monde: il y a de longs trajets, un trafic qui peut être très lourd, très chargé, donc on va en tenir compte. Il y aura de beaux stades, en espérant évidemment que la sécurité soit au maximum et que ce soit une très belle fête du football".

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