Mo Farah se défend pour ses deux contrôles antidopage ratés
"Tout au long de ma carrière, j'ai subi des centaines de contrôles et ils ont tous été négatifs. Dans ma vie, je n'ai jamais pris de produits pour améliorer mes performances et je ne le ferai jamais", insiste-t-il, quinze jours après l'annonce d'une enquête américaine visant son entraîneur Alberto Salazar pour incitation au dopage.
"Ces deux dernières semaines ont été les plus compliquées de ma vie, avec des rumeurs et des spéculations complètement fausses sur moi. L'impact sur ma famille, mes amis, me laisse frustré et en colère. En particulier, la pression médiatique sur ma jeune famille et ma femme enceinte de cinq mois est extrêmement douloureuse. Surtout que je m'entraîne à l'étranger pour des courses importantes", poursuit-il. "Comme je l'ai dit, je suis allé à Portland pour parler à Alberto Salazar et exiger des réponses. Il m'a réassuré que les accusations étaient fausses et qu'il apporterait bientôt des preuves le blanchissant. Désormais je ne ferai plus aucun commentaire sur ces accusations", conclut-il enfin sur la page officielle de son compte Facebook.
Avec Salazar, qui l'entraîne depuis février 2011 au sein de son écurie à Portland, Mo Farah a réussi le doublé à Londres en 2012 sur 5.000 et 10.000 m. Galen Rupp, l'Américain également entraîné par Salazar, a obtenu l'argent sur 10.000 m lors de ces mêmes Jeux. Farah, Britannique natif de Somalie, n'apparaît pas actuellement dans l'enquête de l'Agence américaine antidopage (Usada), révélée le 4 juin par la BBC. Mais elle cible en revanche son partenaire d'entraînement et leur entraîneur.
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