Mathieu Valbuena, sa nouvelle vie à Moscou
Mathieu Valbuena est heureux. Il a séché ses larmes, qui avaient coulé lors de l'annonce de son départ de l'OM. Il a laissé Marseille derrière lui, le club dans lequel il a grandi et explosé au plus haut niveau, il a laissé sa maison d'Aix-en-Provence (qu'il a conservée), pour mettre le cap à l'Est. A Moscou, où il est arrivé en août, sa vie a pris une nouvelle tournure. Un grand appartement au 47e étage d'une tour de Moscou City d'où il peut voir le stade Loujniki. C'est ici que se disputera la finale de la Coupe du monde 2018, et il a très envie d'y être, presque à domicile, avec l'équipe de France. Mais il n'y a pas que ça: un chauffeur à sa disposition exclusive, un club doté d'installations au top des standards européens, et un projet ambitieux (avec des renforts à venir, peut-être même en provenance de l'OM), tout est fait pour son confort. Sans oublier l'aspect financier. Face aux autres clubs européens qui se sont intéressés à lui après sa belle Coupe du monde, la proposition du club moscovite a fait la différence.
Lorsque Lassana Diarra avait décidé de jouer pour l'Anji Makhatchkala, le sélectionneur Didier Deschamps avait qualifié cette destination d'exotique. Cette fois, il a rassuré Valbuena sur son choix. Il est vrai que le championnat russe évolue. Il se trouvait même devant la France à l'indice UEFA voici quelques jours. Star de l'équipe, star du championnat, Mathieu Valbuena a rapidement trouvé ses marques. Son amie, Fanny, fait des allers et retours entre la France et la Russie, et ses parents, Brigitte et Carlos, vont pouvoir venir pour la première fois, après avoir obtenu leur visa avec beaucoup de patience.
Dans cette grande ville, l'international a préféré habiter en plein dans le centre, même s'il doit faire 1h de voiture pour rejoindre le centre d'entraîneur du Dynamo. Il a découvert les embouteillages moscovites, mais à la place du passager. Car son club lui a mis un chauffeur à disposition, prénommé Slava, qui ne parle pas anglais mais un peu français. Il va d'ailleurs profiter de la trêve internationale pour perfectionner son apprentissage de la langue de Molière. De toute façon, lors des négociations, le Dynamo Moscou a accédé à toutes les demandes du joueur. Toutes, sauf une: le numéro 28. Mathieu Valbuena l'a toujours porté, mais dans ce club, c'est Boris Rotenberg qui le porte. Ce nom ne vous dit rien, mais il s'agit, ni plus, ni moins, que du fils du président du Dynamo. Et là, c'est chasse gardée.
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