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Martin Fourcade, les moyens de ses ambitions

Le N.1 mondial du biathlon, Martin Fourcade, a commencé la saison comme il avait fini la précédente, avec une victoire samedi dans le sprint de Beitostolen, épreuve de préparation à la Coupe du monde. Et ce, 24 heures après réussi le pari de se qualifier pour la Coupe du monde de ski de fond dans la même station norvégienne. C'est dire combien le Pyrénéen a tout fait pour bien se préparer et avoir les moyens de ses ambitions.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Martin Fourcade motivé comme jamais pour la saison 2013

Avant de débuter cette nouvelle saison, quel est votre état d'esprit sachant que vous allez -être très attendu ?
Martin Fourcade:
"C'est une saison importante qui doit être une saison charnière. J'ai fait beaucoup d'efforts pour la préparation et normalement ça doit par payer. Très attendu peut-être mais la concurrence est rude tant mieux, ça oblige à rester au meilleur niveau possible. La saison qui vient est délicate car c'est à partir de celle-ci que je peux me projeter vers Sotchi en 2014. J'ai bien travaillé et je suis en forme. Je me suis donné les moyens pour ça. Le titre olympique est mon plus gros objectif. Je ne peux pas rester sur l'argent de Vancouver. Je dois tout faire pour aller chercher l'or. Et ça commence par du travail et des résultats."

Comment trouver encore de la motivation sur des épreuves de coupe du monde quand on est triple champion du monde ?MF: "Justement parce qu'il y a encore des échéances. Pour arriver avec le plein de confiance aux Jeux, il faut avoir engrangé des succès, des bons résultats. C'est aussi de l'expérience en plus. Et puis il y a des performances à aller chercher. Faire gonfler mon palmarès, le nombre de médailles en coupe du monde, me rapprocher de celui de Raphaël Poirée. Je n'ai que 24 ans, je pense avoir des choses à faire et à tenter. Comme par exemple m'aligner aussi sur des épreuves de ski de fond, notamment les championnats du monde du 15 km. Faire quelques épreuves pour me mesurer aux meilleurs mondiaux de la spécialité et voir où j'en suis. C'est aussi une façon de progresser sur les skis."

Le ski de fond c'est pour vous tester. Mais le biathlon ça reste quand même votre domaine et une cause à défendre ? 
MF:
"Le biathlon c'est mon sport, et je n'ai pas envie de laisser la carabine. C'est mon sport et mon souhait c'est qu'il soit de plus en plus reconnu. Souvent, on en parle pendant les Jeux d'hiver et moins durant les autres saisons ou alors quand il y a un Français qui gagne un titre. C'est pourquoi je suis content de servir à la promotion de ce sport. Parce que la reconnaissance d'un sport comme le biathlon n'arrive qu'avec la réussite sportive. Alors évidemment s'il y a du suivi et de l'engouement médiatique, ça fera beaucoup de bien.pour une discipline qui donne quand même des médailles à la France. Les résultats attirent aussi les partenaires et donnent les moyens aux athlètes d'être dans les meilleures dispositions pour se préparer.  C'est une bonne chose." 

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