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Manifestation de supporters à Lyon

"Lyon pour un football sans flash-ball": un millier de supporteurs, majoritairement de l'OL mais aussi d'autres clubs français et européens, manifestaient samedi dans les rues de Lyon contre "la répression policière" après la récente blessure d'un des leurs.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Entre 800 et 900 personnes selon la police, de 1.000 à 1.200 selon les organisateurs, ont répondu à l'appel de supporteurs du virage sud du stade Gerland, lancé à la suite de la blessure à un oeil d'un fan lyonnais par un tir policier de flash-ball, le 19 octobre en marge d'un match de Ligue 1 entre l'OL et Montpellier qui avait donné lieu à des affrontements entre supporteurs. Partis vers 15H00 de Gerland, ils défilaient en direction de la Place Bellecour, encadrés par de nombreuses forces de l'ordre. Les supporteurs lyonnais emmenaient le cortège derrière une banderole clamant "Lyon pour un football sans flash-ball". Ils étaient suivis, dans un déluge de fumigènes et de pétards assourdissants, ainsi que de slogans hostiles aux policiers, par des supporteurs venus de Montpellier, Caen, Lens, Metz, Paris et Montpellier, mais aussi Anderlecht en Belgique, Vicenze en Italie et Genève. 

Le 19 octobre, avant le match entre Lyon et Montpellier (5-1) à Gerland, une violente bagarre avait éclaté aux abords du stade entre supporteurs des deux camps, après l'attaque des bus montpelliérains par des hooligans lyonnais, selon une source policière. Les forces de l'ordre étaient intervenues et un "ultra" lyonnais avait été blessé par un tir policier de flash-ball. Ce dernier, surnommé "Lex", s'est exprimé devant la presse samedi, soulignant avoir perdu 50% de sa vision de l'oeil droit. Une plainte contre X a été déposée et son avocat réclame l'ouverture d'une information judiciaire pour faire la lumière sur les circonstances du tir de flash-ball. "Il a été touche à la tête alors qu'il est formellement interdit de viser la tête. S'agit-il d'une balle perdue ou a-t-il été pris pour cible au mépris des règles d'engagement les plus élémentaires ?", a demandé Me Florian Geloso. 

Une enquête interne du Pôle contrôle, déontologie et discipline de la direction départementale (PCDD) de la Sécurité publique du Rhône est toujours en cours et transmettra bientôt ses conclusions au parquet, a précisé la source policière. Des jets de projectile sur les forces de l'ordre, lors de la bagarre, auraient justifié une quinzaine de tirs de riposte, notamment de flash-ball.

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