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Makarova et Vesnina s'imposent en double

Les Russes Ekaterina Makarova et Elena Vesnina ont remporté le double dames à Roland-Garros, en battant dimanche les Italiennes Sara Errani et Roberta Vinci, tenantes du titre, en deux sets 7-5, 6-2. La paire russe, tête de série N.4, décroche là son premier titre du Grand Chelem. Elle prive le double italien, N.1 mondial, d'un troisième titre majeur consécutif, après ses victoires en 2012 à l'US Open et en janvier à l'Open d'Australie.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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En attendant le match de clôture de ses Internationaux de France, le double féminin a rendu son verdict. Comme Nadal, la paire italienne Errani/Vinci partait grandissime favorite. Numéro 1 mondiale de la discipline, les deux transalpines l'avaient emporté la saison passée Porte d'Auteuil avant de conquérir l'US Open et l'Open d'Australie. Pourtant, elles sont tombées devant les Russes Ekaterina Makarova et Elena Vesnina. Souvent placées, jamais gagnantes, les deux femmes enlèvent leur premier Grand Chelem.

Makarova/Vesnina, première

Battues par leurs adversaires du jour l'an dernier au stade des quarts de finale, Makarova et Vesnina ont pris une éclatante revanche. Ce titre récompense leur régularité au plus haut niveau. Demi-finalistes à l'Open d'Australie, elles avaient atteint les quarts de finale de trois Majeurs sur quatre en 2012. Défaite à deux reprises en finale avec une autre partenaire à Roland-Garros (2009, 2011), Elena Vesnina est enfin parvenue à conjurer le sort. 

Errani et Vinci cèdent leur titre

Respectivement éliminées en quart de finale et en demie, Roberta Vinci et Sara Errani cèdent donc leur titre. Dans la première manche, les Italiennes ont perdu leur service au plus mauvais moment. A 5-5, elles étaient breakées et laissaient filer le set. Un coup de poignard. La suite du match voyait les Russes se détacher pour conclure en deux manches. Les Transalpines ont concédé bien trop de balles de break pour espérer mieux (19 balles), pendant que les Russes signaient quatre jeux blancs. L'adversité était trop forte.

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