Lutte contre la radicalisation dans le sport : il est prévu de "documenter" le phénomène selon la ministre concernée
"Un des pans de notre plan de prévention, c'est de documenter cette question et voir comment le parcours sportif d'un individu peut mener à la radicalisation ou inversement" a déclaré Roxana Maracineanu, interrogée en visioconférence par le député LREM François Cormier-Bouligeon. L'assassinat de Samuel Paty par un homme ayant fréquenté un club de lutte "pendant quatre mois" à Toulouse a mené les politiciens à se pencher sur la question, en marge de l'examen du budget sport devant la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée
L'ancienne nageuse avait récemment indiqué qu'il "n'y avait pas de données objectives pour pouvoir mesurer cette radicalisation" dans le sport en général même si des cas étaient rapportés. "Une avancée doit être faite là-dessus et aujourd'hui il y a des entités universitaires qui se proposent justement pour travailler sur ces sujets et nous en avons vraiment besoin pour documenter des affirmations comme celle-ci", a-t-elle ajouté mercredi.
Vers un partage des noms fichés S
Les noms des fichés S sont détenus uniquement par le ministère de l'Intérieur comme l'a rappelé Roxana Maracineanu. "Ce que nous voulons faire avec eux, c'est voir comment pouvoir partager cette information plus avant au moment où nos agents vont contrôler les associations sportives", a-t-elle aussi expliqué.
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