Lutte antidopage - L'UEFA met en place un programme spécifique pour l'Euro 2016 l
L'introduction du passeport biologique stéroïdien de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) s'accompagne aussi du "renforcement des dispositions relatives à la transmission d'informations sur la localisation des équipes et des joueurs, de la conservation des échantillons à long terme afin de permettre l'identification rétrospective de substances interdites, ainsi que de la poursuite de son programme global de contrôles antidopage (sang et urine), en compétition et hors compétition". L'UEFA met également l'accent sur "l'échange d'informations liées aux profils biologiques des joueurs et aux renseignements visant à identifier les cas potentiels de dopage" grâce à des "accords de collaboration" avec les organisations nationales antidopage (ONAD) des équipes qui participent à la Ligue des champions. "Jusqu'ici, des accords ont été signés avec les ONAD d'Allemagne, des Pays-Bas, d'Espagne, de Belgique (région flamande), du Royaume-Uni, de Suède, de France et d'Italie. D'autres suivront", expose l'UEFA.
Contrôle de tous les joueurs susceptibles d'aller à l'Euro
Par ailleurs, "tous les joueurs susceptibles d'être sélectionnés dans les équipes participantes à l'Euro-2016 (10 juin-10 juillet) seront soumis (à des contrôles) à partir du 1er janvier 2016", dans le cadre d'un programme coordonné entre l'UEFA et les ONAD, notamment l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) dans le pays organisateur. "Les équipes seront également contrôlées lors des camps de préparation avant le tournoi, et après leur arrivée en France", ajoute l'instance européenne du foot. Pendant le tournoi, "des contrôles approfondis de sang et d'urine seront effectués lors de tous les matches". "Le nombre de participants passant à 24 équipes, il s'agira donc du programme antidopage le plus vaste jamais mis en oeuvre lors d'un Euro", souligne l'UEFA.
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