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Löw : "La France est un peu plus forte qu'en 2014"

Interrogé à la veille de la demi-finale entre la France et l'Allemagne, le sléectionneur de la Mannschaft a estimé que "le France est un peu plus forte" même s'il s'attend à un match aussi serré que le quart de finale de la Coupe du Monde remporté par les Allemands il y a deux ans (2-0). Il a également assuré que le milieu de terrain et capitaine Bastian Schweinsteiger, un temps incertain, serait titulaire pour affronter la France jeudi à Marseille.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L’entraîneur allemand Joachim Löw en conférence de presse (CHRISTIAN CHARISIUS / DPA)

Question : Que pensez-vous de l'attaque française et comment comptez-vous la contrer ?
Joachim Löw : "L'attaque française est celle qui est capable de jouer avec le plus de flexibilité et de mettre le plus de pression, pas seulement devant mais aussi à partir du milieu de terrain avec des joueurs comme Pogba et Matuidi. Je crois qu'ils ont le meilleur taux de conversion de leurs occasions, et ils ont trois joueurs parmi les meilleurs buteurs avec Payet, Griezmann et Giroud, cela en dit long. Je pense que demain ils joueront à fond devant leur public et ils donneront tout en attaque, car cela a été leur point fort. Notre solidarité en défense devra être maximale, on devra être compacts et resserrer les espaces parce que quand la France trouve des espaces, elle est extrêmement rapide, dynamique, elle a de la présence devant le but pour conclure ses actions et ce sera difficile pour nous si on lui laisse trop d'espace".

Q : La question que tout le monde se pose, c'est est-ce que Schweinsteiger va jouer ?
JL : "Il peut jouer. Il s'est entraîné sans aucun problème ce matin. Et la blessure est guérie. Il a prouvé contre l'Italie qu'il a le physique pour jouer dès le coup d'envoi. Et il a déjà montré qu'il est important pour nous, justement dans ce type de match, son expérience a énormément d'importance pour nous".

Q : Donc il débutera le match ?
JL : ""Basti" Schweinsteiger démarrera de toute façon le match, naturellement. J'ai toujours dit que s'il faisait le dernier entraînement sans douleur, il jouerait. S'il manquait d'énergie (en cours de match) on aura des solutions de remplacement, mais il m'a fait bonne impression contre l'Italie, il a vraiment mordu dans le match".

Q : Les trois absences de Hummels, Khedira et Gomez rendent-elles votre équipe moins forte ?
JL : "On doit essayer de compenser ces absences, évidemment, mais j'ai une confiance totale dans les joueurs qui seront sur le terrain demain ou qui rentreront. J'espère évidemment que cela n'affectera pas notre niveau de jeu. Je pense qu'on sera l'adversaire le plus difficile pour la France jusqu'ici dans ce tournoi. On donnera tout pour être en finale. Le match sera serré comme en 2014. La France est un peu plus forte, elle se connaît mieux et elle a des joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs. Il y aura sans doute plus d'occasions dans ce match que dans celui contre l'Italie".

Q : Vous parlez beaucoup de leurs points forts, mais vous avez sans doute identifié des points faibles. Lesquels ?
JL : "Toutes les équipes ont des problèmes dans un domaine de leur jeu. Contre l'Islande, ils ont surtout montré leur force, mais on a pu voir des faiblesses et on en a parlé avec l'équipe. L'important sera pour nous de savoir les utiliser et peut-être les surprendre grâce à ça".

Q : Est-ce que pour vous l'Allemagne, en tant que championne du monde, reste la favorite logique ?
JL : "Je ne pense pas qu'on soit favori parce qu'on ne joue pas que contre l'équipe de France mais contre tout un pays. La France a fait le plein de confiance contre l'Islande. On a senti cette euphorie au sein de l'équipe, dans le public et dans la nation. Mais le statut de favori ne jouera aucun rôle demain. Les deux équipes ont leurs qualités et ce qui sera décisif demain, c'est qui arrivera à mieux les traduire sur le terrain ? Qui fera le moins d'erreurs ? Qui arrivera à se créer le plus d'occasions ? Et surtout, qui les concrétisera ?".

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