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Ligue 1 : Lens, un dauphin Sang et Or

Le RC Lens occupe une surprenante 2e place au championnat au terme de la 8e journée. 

Article rédigé par franceinfo: sport, Emmanuel Rupied
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Wesley Saïd a marqué le but de la victoire face à l'Olympique de Marseille dimanche 26 septembre.  (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Les accolades sont franches et les sourires omniprésents, dimanche 26 septembre, au moment d'applaudir la troupe de supporters lensois venue à Marseille pour soutenir son équipe.

Pourtant, pas d'effervescence ni de joie extrême ne se dégagent de ce groupe. Seulement le sentiment du travail bien fait. Au terme d'un match avec une très grosse intensité, le RC Lens vient cependant de battre l'Olympique de Marseille (3-2) et de se hisser à la place de son adversaire du soir comme dauphin du PSG. Une trajectoire aussi inattendue que contrôlée.

Des nuances de Sang et d'Or

Déjà, la saison dernière, pour son retour en Ligue 1 après quatre années en division inférieure, le club Sang et Or avait impressionné. Une 7e place et surtout un style de jeu bien identifié mis en place par Franck Haise. Du mouvement et des attaques éclair sans oublier une intensité rare en L1.

Cornaqués par des vieux loups du championnat comme Jean-Louis Leca ou encore Yannick Cahuzac et Gaël Kakuta, les jeunes, comme Arnaud Kalimuendo, Facundo Medina ou désormais Christopher Maurice Wooh, ont pu briller. Sans oublier un Florian Sotoca, toujours aussi précieux sur le front de l'attaque, du haut de ses 30 ans et plus habitué aux joutes de la Ligue 2. 

Et si l'heure était à la découverte la saison dernière, les Lensois ont décidé d'accélérer cette année. Face à l'une des équipes les plus enthousiasmantes du championnat et son armada sud-américaine, les Nordistes ont appliqué la même méthode qu'à l'accoutumée. Du mouvement permanent et quelques contres supersoniques bien sentis.

Jorge Sampaoli, et son déséquilibre permanent, en ont fait les frais rapidement en première période avec deux buts encaissés rapidement avant de remonter grâce au génie de Payet sur coup franc, d'abord, puis sur penalty. Mais c'est finalement Wesley Saïd qui a emporté le pli et la victoire aussi sur une nouvelle action bien sentie. Lens est dauphin du PSG et ça ne demande qu'à continuer.  

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