Lièvremont "conteste fermement" son licenciement du XV de Roumanie
Selon l'ancien troisième ligne (37 sél.), écarté moins de trois mois après sa nomination après deux défaites en trois matchs, le président de la Fédération roumaine de rugby Alin Petrache et le directeur de la performance de l'institution "ont décidé de modifier (ses) prérogatives quant à la maîtrise du projet et de la composition du staff de la sélection roumaine de rugby, et cela sans aucune concertation". Lièvremont, âgé de 44 ans, a alors "proposé oralement au comité exécutif de rompre à l'amiable notre relation de travail", et "suite à cette proposition, la Fédération Roumaine de Rugby (lui) a notifié par mail la rupture anticipée de (son) contrat de travail le 5 décembre 2018", selon le communiqué transmis par son avocat.
"Cependant, ne voulant pas nuire au rugby roumain, et n'étant motivé que par l'aventure humaine et le terrain, je n'entends pas saisir la justice à l'encontre de la Fédération Roumaine de Rugby malgré ses nombreuses fautes au cours de cette période litigieuse" a conclu Lièvremont, vainqueur de deux Grands Chelems dans le Tournoi des six nations (1998 et 2004) et triple champion de France avec Biarritz (2002, 2005, 2006). La Fédération roumaine avait écarté Lièvremont et l'entraîneur en charge de la préparation physique, Olivier Rieg, estimant qu'ils n'avaient "pas respecté plusieurs clauses de leurs contrats".
Selon une source interne de la Fédération, le sélectionneur s'était engagé lors de sa prise de fonctions en septembre, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2023 (la Roumanie est absente de celle de 2019), à "remporter trois victoires en novembre". Or, les "Chênes" n'en ont glané qu'une seule (36-6 face au Portugal), avant de s'incliner devant les Etats-Unis (31-5) et l'Uruguay (27-20).
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