Li: "Je ne peux pas m'arrêter ici"
- Est-ce-que le match a été plus facile que prévu ?
- "Non, ce n'était pas facile. C'est toujours dur de jouer contre Maria. Elle se bat sur tous les points. Même quand j'ai eu une balle de match, je me suis dit : « Tu peux gagner le match, ou pas. » Et elle, elle n'a jamais abandonné, c'est donc toujours dur."
- Quel est votre sentiment maintenant ?
- "Je suis très heureuse, bien sûr !"
- Que représente pour vous de jouer une finale ici, à Roland Garros ?
- "C'est une superbe expérience dans ma carrière. C'est aussi quelque chose d'important pour le tennis chinois. Ils ont retransmis le match en direct à la télévision chinoise. Je pense que beaucoup d'enfants ont pu voir ce match, et se disent que, peut-être un jour, ils pourront faire pareil, voire mieux."
- Pouvez-vous nous expliquer ce que vous avez fait au niveau travail, cette saison, pour améliorer ?
- Je ne sais pas, j'ai changé d'équipe. Ensuite, tout sest super bien passé ! Sans doute que c'est mon équipe qui ma donné confiance en moi."
- Quel est votre sentiment par comparaison à votre accession à la finale à Melbourne, en Australie ? Etes-vous plus heureuse ?
- "Melbourne, c'était plus excitant parce que c'était la première fois que je faisais une finale. Là, comme je suis déjà allée en finale une fois, c'est sans doute moins excitant. Je ne peux pas m'arrêter ici !"
- Tout le monde dit que vous êtes en train d'écrire l'histoire, ici à Roland Garros. Qu'en pensez-vous ?
-."Que c'est vrai ! Que c'est vrai ! (rires) Que puis-je vous dire d'autre ? C'est la première fois en finale... Il n'y a plus qu'une seule marche, et là, tous mes rêves se réalisent."
- Vous avez atteint la finale de l'Open d'Australie sans la gagner. Quelle est votre approche de la finale du tournoi de Roland Garros ? Quelle est la différence mentalement, au niveau émotionnel, par rapport à l'Australie ?
- "A Melbourne, c'était ma première fois en finale, je n'avais aucune expérience et je ne savais pas du tout ce que je devrais faire sur une finale. Cette fois, c'est ma deuxième finale sur un Grand Chelem, je sais ce que je dois faire, et les surfaces sont différentes. Mais j'ai déjà 6 matchs dans les pattes ! Cette fois, je sais ce que je dois faire pendant la finale."
- Vous avez 29 ans. Pourquoi un tel succès à votre âge ?
- "Attendez ! L'âge ne veut rien dire, c'est juste un chiffre sur un papier, c'est tout ! Qu'on arrête de parler de l'âge... Peut-être que les joueuses asiatiques grandissent, s'épanouissent dans leur sport un petit peu plus tard que les joueuses européennes. En tout cas, je ne me sens pas vieille, je me sens toujours très jeune !"
- C'est votre deuxième finale d'un tournoi du Grand Chelem. Qu'est-ce que ça signifie pour le tennis en Chine, et pour vous personnellement, en tant que joueuse, en tant que personne ?
- "Je sais qu'il y a peu de joueuses qui font deux fois une finale dans la même année, donc je lai fait et si j'arrive sur cette finale, je sais que je vais avoir plus confiance en moi. Il faut que je croie que je vais pouvoir y arriver. Je sais que c'est important aussi pour le tennis chinois, pour avoir quelqu'un qui joue une finale. Quand les gamins voient ça, ils se disent : "Eh, c'est pas mal, et peut-être qu'un jour je le ferai, voire mieux. ". Ils ont un objectif, ils savent ce qu'ils doivent faire... Je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire, mais j'espère que le tennis en Chine va pouvoir vraiment se développer."
- C'est votre deuxième finale d'un Grand Chelem pendant la saison, vous sentez-vous plus une star sur le circuit ?
- "Non, c'est juste un tournoi, c'est juste un match, et je continue, et je continue !"
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