Les "discussions de vestiaires" de Trump passent mal chez les sportifs
"Je n'ai jamais entendu de propos de ce type dans un vestiaire", a écrit sur son compte Twitter CJ McCollum, joueur de l'équipe NBA des Portland Trailblazers. Jamal Crawford, joueur des Los Angeles Clippers, s'est étonné, également sur twitter, de la défense de Trump: "Discussions de vestiaires?", a-t-il simplement écrit. Lors du deuxième des trois débats présidentiels, Trump est revenu sur les propos qu'il avait tenus en 2005 et qui ont refait surface cette semaine, le plongeant dans le plus grand embarras: il avait décrit, mots crus à l'appui, la façon brutale dont il approchait les femmes qu'il convoitait. "Je n'en suis pas fier, je me suis excusé auprès de ma famille et des Américains (...) ce sont des discussions des vestiaires", s'est-il défendu.
Jacob Tamme, un joueur de l'équipe de football américain d'Atlanta, a exhorté durant le débat le candidat républicain à la Maison Blanche à "arrêter de parler des discussions de vestiaires".
"Ce n'est pas ce qu'on entend normalement (dans les vestiaires). Et même si cela l'était, cela ne se justifie pas", a-t-il asséné. L'ancien joueur de basket LeVelle Moton, désormais entraîneur de l'équipe de l'université centrale de Caroline du Nord (NCCU) est allé encore plus loin. "Je vais dans des vestiaires depuis que j'ai l'âge de cinq ans. Ce qu'a dit Trump ne relève pas de discussions de vestiaires, cela s'appelle du harcèlement sexuel", a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux. "Discussions de vestiaires? Pour rien au monde", s'est emportée l'ancienne N.1 mondiale du tennis féminin Martina Navratilova, soutien déclaré à la candidate démocrate Hillary Clinton. "C'est du Trump comme il est vraiment. Authentique. Odieux. Criminel", a-t-elle estimé.
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