Les curés font du karting (et du vélo, du foot, de la voile...)
Le clergé catholique a ses propres compétitions. Mardi 1er mai, une course de karting et un championnat de France de cyclisme rassemblent quelques dizaines de prêtres en France.
"Je poursuis ma course pour saisir le Christ." C'est le slogan de la Padre cup, la compétition de karting organisée par des prêtres catholiques à Trappes (Yvelines), mardi 1er mai. Une vingtaine de religieux participent à la course au Christ donc et ont invité leurs paroissiens à faire chauffer la gomme avec eux sur le circuit Jean-Pierre Beltoise.
Ronan Dyèvre, curé de l'église d'Aubergenville (Yvelines), à l'origine de la compétition, voulait "présenter un visage du prêtre joyeux" et parler des ecclésiastiques de "manière un peu décalée".
Hasard du calendrier ou volonté divine ? Une autre compétition fait concurrence à la Padre cup. Depuis lundi, évêques, prêtres et diacres ont retroussé leur soutane pour s'affronter dans le championnat de France cycliste du clergé. Et certains sont très entraînés pour le contre-la-montre et la course de 51 km, au départ d'Aussonne, en Haute-Garonne. Le père Benoît Joseph Raymond, par exemple, est un "grand cycliste devant l'éternel" qui affiche 10 000 km par an au compteur, selon La Dépêche.
Skippeurs ou skieurs
Toute l'année est rythmée par ce genre de compétitions. Cet été, les curés au pied marin pourront se lancer dans la deuxième édition de la Naviclerus. La régate à la voile est organisée en août au départ de la bien nommée Trinité-sur-Mer, dans le golfe du Morbihan. Parrainés par Jacqueline Tabarly, épouse du navigateur décédé en 1998, les prêtres skippeurs se sont déjà rencontrés en 2011 sur "huit bateaux de 10 mètres, en équipages de six à huit marins", a rapporté Le Figaro. Malgré la compétition, ils n'oubliaient jamais les deux messes quotidiennes.
Pour ceux qui préfèrent l'ivresse des cîmes au mal de mer, le challenge Alfred-Delavay est organisé en Suisse chaque hiver, avec course de slalom géant et ski de fond. En novembre, il faut en revanche quitter la soutane pour enfiler le short et les crampons, à l'occasion de la Clericus Cup. Les règles sont à peu près celles du football classique, mis à part le carton bleu qui correspond à une pénalité de cinq minutes pour anti-jeu. Preuve que, sur le terrain, certains curés peuvent être de mauvaise foi.
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