Les clubs gallois donnent la leçon
Biarritz encore un peu juste...
Mal en point en TOP 14, les Biarrots misent beaucoup sur ce déplacement en terre galloise pour enfin lancer leur saison. Pour cela, Patrice Lagisquet peut compter sur le retour des "mondialistes" qui ont tant manqué aux Basques depuis le début de saison. Barcella, Lakafia, Harinordoquy, Yachvili et Traille reprennent donc du service face aux Ospeys. Les Gallois, eux, sont animés d'un farouche esprit de revanche depuis que les Biarrots les ont sortis de la compétition l'an passé en quart de finale... Pourtant, alors que l'on peut s'attendre à des retrouvailles explosives, le match reste désespérément cadenassé.
Biarritz, cependant, est armé de bonnes intentions mais, à ce niveau, cela ne suffit pas. Le B.O domine sans se montrer véritablement dangereux et commet beaucoup trop de maladresses pour transpercer la défense galloise. Pire, après l'ouverture du score par Traille, qui passe un drop dans un fauteuil (5e), les hommes de Lagisquet se laissent endormir par le faux-rythme imposé par les partenaires de Shane Williams. Ces derniers, par la botte de Biggar, égalisent (19e) avant de passer devant (6-3, 26e). Plus rien ne sera marqué au cours de cette première période fermée à double-tour.
La reprise n'est pas plus enchanteresse. Les Ospreys contrôlent et Biarritz gâche ses rares munitions. Cela convient parfaitement à la province du pays de galles qui prend ses distances grâce aux coups de pied métronomiques de Biggar. L'Argentin Bosh, côté B.O, tente bien de limiter la casse mais c'est surtout Balshaw qui relance les basques en marquant le premier essai du match (59e). Hélas pour l'équipe française, la réaction des Ospreys est quasi-immédiate, puisque, sur l'engagement, Bowe profite d'un boulevard en défense pour redonner de l'air au Gallois (25-14, 62e).
Le match s'emballe alors. Dimitri Yachvili intercepte, donne le ballon à Balshaw qui au terme d'une cavalcade de 60 m, permetde se rapprocher (28-21, 68). Les Biarrots ont la main sur la fin de partie et voient l'arbitre refuser le triplé à Balshaw. Le match nul semble alors à leur portée... en vain.
Castres craque face à Llanelli
De son côté, le Castres Olympique débute mal sa campagne européenne, logiquement battu (31-23) au pays de Galles. Ce revers ne va pas chasser les doutes des Tarnais, dont les espoirs de bien figurer en Coupe d'Europe paraissent un peu plus hypothétiques alors que se profilent ensuite dans la poule 1, le Munster, champion en 2006 et 2008, et Northampton, finaliste la saison passée.
Les Gallois ont fait la différence en début de seconde période avec deux essais en huit minutes, profitant à chaque fois d'une erreur castraise. Sur le premier, c'est Tekori qui rate un ballon, lequel, après plusieurs temps de jeu axial, finit dans les mains de Sean Lamont parti dans l'en-but (16-6, 42). Sur le deuxième, Teulet relâche le ballon et c'est Ben Morgan qui bonifie la phase de récupération galloise (23-6, 50). Jusqu'alors, l'ouvreur Stephen Jones, a transformé les deux essais, a inscrit trois pénalités pour donner un court avantage aux siens au terme d'une première période (9-6) déjà dominée par des Gallois. Les Castrais parviennent néanmoins à revenir à sept points de leur adversaire, après un essai en bout de ligne d'Andreu concrétisant une longue phase de domination (23-16, 60).
Les Tarnais entrevoient alors la possibilité de renverser la tendance, mais un contre assassin de Jonathan Davies sonne le glas des espoirs français (28-16, 73). Quatre minutes plus tard, le score fait à nouveau l'accordéon, après un essai castrais inscrit par Masoe (28-23). Mais Priestland, à la dernière minute, ajoute une pénalité en faveur des Gallois qui prive le CO du point de bonus défensif.
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