Les Bleuets se rassurent en battant le Brésil
Affronter les Brésiliens avec des joueurs confirmés comme Kenedy (Chelsea), Lucas Silva (prêté à Marseille par le Real Madrid) ou Wendell (Leverkusen), et qui préparent leur tournoi olympique à domicile cet été, avait tout du match piège après la désillusion de Reykjavik. La rencontre n'avait d'ailleurs d'amical que le nom, les joueurs de la Seleçao mettant un impact physique dans leurs interventions digne d'une rencontre de phase finale. Plutôt solides défensivement - mis à part sur le but contre son camp du défenseur du Paris SG Presnel Kimpembe sur un centre de Wendell (0-1, 14e) - les hommes de Pierre Mankowski ont développé un jeu collectif intéressant.
Le réalisme était bleu
Ils ont aussi su faire preuve d'un réalisme impressionnant, avec deux buts sur trois véritables occasions. Jordan Amavi, monté sur son flanc gauche, avait ainsi bien suivi la frappe de Sébastien Haller, qu'il avait lancé dans la profondeur, pour pousser la balle dans le but vide après qu'elle eu heurté le poteau (1-1, 17e). L'attaquant d'Utrecht a ensuite placé les Bleuets en orbite à vingt minutes de la fin, profitant d'une glissade de Rodrigo Caio sur un coup franc pour récupérer la balle aux six mètres et battre de près Ederson (2-1, 72e). La France avait déjà failli prendre l'avantage au retour des vestiaires par Kingsley Coman, mais l'attaquant prêté au Bayern cet été n'avait pas réussi à redresser suffisamment sa frappe, après avoir dribblé le gardien sur une contre-attaque (48e).
Du côté des Brésiliens, la défense dans laquelle évoluait Doria, le stoppeur marseillais souffre-douleur de Marcelo Bielsa, prêté à Grenade cette saison, mais aussi Wallace, de Monaco, n'a pas montré beaucoup de gages de solidité. Positionnés en 4-3-3, les Auriverde ont imposé un pressing important à la France, mais ils ont pêché dans le jeu collectif. Si les attaquants ont été remuants et techniques, à l'image de Luan, dont la frappe sur la transversale à la 81e aurait mérité meilleur sort, l'ensemble semble encore largement perfectible à un an des JO.
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