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Les bateaux de la "Figaro" sont partis

Trente-huit spécialistes de la course au large, skippers expérimentés et jeunes espoirs confondus, tous à la barre de Montoypes Figaro de 10,10 m, ont pris dimanche à Deauville le départ de la 45e édition de la Solitaire du Figaro, épreuve unique au monde et longue cette année de... 2014 milles (3.730 km). Au cours de cette première étape, les skippers vont longer les côtes anglaises de l'île de Wight à Wolf Rock, "descendre" virer la bouée Astan devant Roscoff (Finistère) et "remonter" sur Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre). Soit trois traversées de la Manche. Les premiers bateaux sont attendus à Plymouth mercredi ou jeudi.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Yann Eliès, vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2013

Après Deauville et Plymouth, les skippers se rendront à Roscoff via le phare du Fastnet (au sud de l'Irlande), puis aux Sables-d'Olonne (Vendée) et enfin à Cherbourg-Octeville (Manche), où sera jugée l'arrivée le 1er ou le 2 juillet. 

Le parcours de cette Solitaire du Figaro  fait la part belle aux spécialistes de la Manche et de ses pièges (vents, marées, courants, trafic commercial intense, bateaux de pêche). Faire un pronostic est risqué, comme toujours en course au large, mais quatre ou cinq favoris se détachent tout de même cette année: Yann Eliès, vainqueur en 2012 et 2013, Jérémie Beyou, qui l'a emporté en 2005 et 2011, Xavier Macaire (2e en 2013), Paul Meilhat, qui a gagné la Transat AG2R cette année (avec Gwénolé Gahinet) ou encore Gildas Morvan, champion de France 2013 de course au large en solitaire.

A suivre aussi Alain Gautier, qui fait son retour dans la solitaire de référence, une course qu'il avait enlevée en 1989. Lucide, il ne se donne pas beaucoup de chances de l'emporter au général face à des trentenaires ou des jeunes quadras surentraînés mais il peut créer la surprise dans une manche pas trop physique.

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