Le retour de Renault en F1: pas de décision avant septembre
Abiteboul a en fait répété les propos du PDG de Renault, Carlos Ghosn, en juin à Londres, tout en apportant quelques précisions sur le planning des semaines à venir. La reprise de l'écurie Lotus (ex-Renault F1), en grosses difficultés financières, "fait partie des opportunités que nous examinons", a-t-il confirmé. Une décision a déjà été prise: Renault ne soutiendra plus financièrement la Formule Renault 3.5, une catégorie comparable au GP2 disputé en lever de rideau de plusieurs GP de F1, mais moins connue.
"La Formule Renault 3.5 a permis de former 60% des pilotes de F1 actuels, dont Lewis Hamilton, et personne ne le sait. Nous ne pouvons plus continuer à tout faire, ou même à organiser des événements lourds comme les World Series by Renault (WSR) qui attirent de 60.000 à 100.000 spectateurs par week-end, plusieurs fois dans l'année", a ajouté Abiteboul. Sur la F1, Abiteboul a précisé que les moteurs Renault avaient "progressé en performance de 1% à chaque course, soit 10% depuis le début de la saison". "Il nous manque encore trois dixièmes de seconde au tour, par rapport aux moteurs Mercedes", a-t-il ajouté, confirmant que la prochaine évolution moteur importante devrait apparaître au GP de Russie en octobre. Abiteboul a estimé que Renault avait fait gagner "500 millions d'euros" à Red Bull en cumulé (sponsoring apporté par des marques du groupe Renault, revenus tirés de la course...), alors que les dirigeants de l'écurie autrichienne se sont montrés très critiques au sujet de leur moteur français.
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