Le nouveau Niçois Wesley Sneijder en "patron", mais indisponible pour le moment
"Il va lui falloir quelques jours, voire quelques semaines pour se remettre dans le coup parce qu'il n'a pas fait de préparation. Il a eu deux mois de vacances où il s'est entraîné tout seul, on ne peut pas le mettre vendredi" dans le groupe, a expliqué son entraîneur, Lucien Favre. En attendant de l'appliquer sur le terrain, Wesley Sneijder compte diffuser sa culture de la victoire au sein du club, lors des entraînements auxquels il a commencé à prendre part, auprès des jeunes qui pullulent dans l'effectif.
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Caractère
"Au-delà de sa qualité sportive, on le voit quand il parle, c'est un patron", a souligné le président niçois Jean-Pierre Rivère. Et de fait, le recordman du nombre de sélections en équipe des Pays-Bas (131 capes, 31 buts) a balayé l'idée d'une pré-retraite dorée sur la Côte d'Azur, à 33 ans. "Tout le monde connaît la qualité de vie qu'il y a ici, c'est beau, c'est parfait, mais je me réfère toujours à l'équipe : on a une grande équipe, je suis là pour ça, pas pour la qualité de vie", a insisté celui qui a évolué à l'Ajax Amsterdam, au Real Madrid, à l'Inter Milan et à Galatasaray. "Quand on vieillit, on s'assagit, mais je suis toujours un gagneur, je déteste perdre. C'est mon caractère et je n'en changerai jamais. J'ai toujours faim de titres et je montrerai mon caractère où que ce soit. J'espère que les plus jeunes vont me suivre, et qu'on fera quelque chose de très beau, parce que c'est ce qu'on peut faire et ce qu'on doit faire", a aussi affirmé Sneijder. "Vu comment il s'exprime, on sent qui il est. C'est un gagneur, quelqu'un qui n'a pas été loin du Ballon d'Or (4e en 2010), un excellent joueur. On a beaucoup de jeunes dans l'effectif, et c'est important d'avoir des leaders, passés par de grands clubs. Ce sont des exemples à suivre, par leur comportement à l'entraînement, l'intensité qu'ils y mettent", a souligné Favre.
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Trop juste pour Naples ?
Il y a déjà un obstacle à surmonter avec Naples en barrage de la Ligue des Champions (16 et 22 août), dernière étape pour atteindre la lucrative phase de groupes (contre un reversement en Ligue Europa en cas d'élimination). Dans cette optique, Sneijder a puisé dans sa propre expérience : "En 2009-2010 avec l'Inter, au début de la saison, on ne pensait pas gagner la Ligue des Champions au vu des grandes équipes qu'il y avait, mais au fil de la saison et des bons résultats, on a commencé à y croire. Quand tous les joueurs y croient, on peut réussir". Pas sûr qu'il sera déjà disponible pour affronter le club italien, car il a ponctué ces propos en disant que : les Niçois "doivent y croire, et je les soutiendrai".
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La Russie dans un coin de la tête
A quel poste jouera le nouveau numéro 10 des Aiglons ? Il est habituellement meneur de jeu axial. "Nous avons discuté ces derniers jours, le coach connaît mes qualités. Je peux m'adapter, je peux jouer à différents postes du milieu", a-t-il précisé. Le défi niçois est aussi conçu comme un tremplin vers la Russie où se déroulera le Mondial 2018. "Je veux jouer la Coupe du Monde, c'est très important pour moi, mais d'abord, on va faire une grande saison avec Nice. Quand on joue en France, pas loin, on reste sur la carte géographique, ça a aussi son importance", a-t-il avancé. Sneijder a joué avec Mario Balotelli une saison à l'Inter, celle du triplé C1-Coupe-Championnat (2009-2010). Mais il ne s'est guère épanché sur ses relations avec l'attaquant italien, qui va connaître sa deuxième saison au Gym. Et qui a été, encore une fois, verbalisé pour excès de vitesse, samedi dernier en Italie.
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