Le gouvernement grec s'oppose à la FIFA et à l'UEFA face aux violences
"Si la loi est adoptée telle qu'elle est proposée, nous n'aurons pas d'autre choix que de porter ce cas à la connaissance des services compétents de la Fifa et de l'UEFA pour des sanctions immédiates, notamment la suspension de la Fédération grecque de football", spécifie le courrier signé par les secrétaires généraux de la Fifa Jérôme Valcke et de l'UEFA Gianni Infantino. Une telle suspension signifierait qu'"aucune équipe ou club grec ne pourrait participer à une compétition organisée par la FIFA ou l'UEFA", notifiait le fax produit par le vice-ministre des Sports
Le gouvernement grec avait présenté fin mars au Parlement un projet de loi pour lutter beaucoup plus sévèrement contre la violence dans le sport. Avec cette nouvelle loi, les autorités pourraient infliger des amendes allant de 10.000 à 25 millions d'euros aux responsables d'incidents violents, ordonner le report ou l'annulation d'événements sportifs, et interdire de compétitions européennes les équipes fautives. Le projet de loi prévoit aussi de mieux encadrer la billetterie et des sanctions pour les médias qui inciteraient à la violence. Ce projet de loi faisait suite à différents actes de violences, qui avaient conduit le gouvernement à suspendre le championnat grec en février dernier, pour la troisième fois de la saison. Le gouvernement s'était alors engagé à trouver des solutions pour contrer ce fléau.
Kontonis a souligné qu'il rencontrerait les représentants de la FIFA et l'UEFA à la fin du mois pour trouver un accord mais a clairement spécifié qu'il "n'accepte pas les ultimatums". Le vice-ministre des sports a déclaré que malgré ce désagrément, le gouvernement procèderait à la mise en place d'une surveillance de tous les aspects du sport en Grèce. La loi devrait être votée au début du mois de mai.
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