Cet article date de plus de quatorze ans.

Le Bourget réceptionne le fantôme des Bleus

L'avion ramenant une grande partie de l'équipe de France a atterri au Bourget à 11h48. Du bleu, il y en avait beaucoup, mais il s'agissait plutôt des uniformes des forces de l'ordre, en nombre pour éviter tout problème. Avec quelques dizaines supporteurs présents sur-place, il y avait peu de risques de débordement. Le signe d'une sélection à la côte d'amour au plus bas.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Sept véhicules de gendarmes mobiles et trois cars de CRS. Une vingtaine de caméras de télévision et de télé-objectifs d'équipes de journalistes étaient alignés sur une terrasse d'un bâtiment du Musée de l'air et de l'espace du Bourget. Voilà toute la réception qui attendait les joueurs de l'équipe de France à l'aéroport du Bourget. Les supporteurs ne représentaient pas une foule considérable. Florent Malouda n'était pas présent dans l'avion, ayant quitté l'équipe quelques heures avant pour rejoindre Londres

L'appareil, tout de jaune vêtu avec des parements bleus et gris, a posé ses roues sur la piste du Bourget à 11h48. L'avion s'est placé de manière à ce que la passerelle ne soit pas visible des caméras. Du coup, pas d'image, pas de signe, rien. Trois camions de pompiers cachaient le bas de l'appareil, masquant l'entrée des joueurs dans les deux bus. L'équipe de France a vécu sa dernière sortie officielle comme elle a franchi la Coupe du monde: en fantôme. Une voiture officielle, escortée par deux motards de la police, a pris en charge Thierry Henry pour qu'il se rende à son rendez-vous avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, où il est arrivé à 12h30. Et pendant que les chaînes d'infos en continu tentaient de décrypter des images ne montrant rien d'intéressant, allant même jusqu'à suivre en moto la voiture occupée par Patrice Evra sur l'autoroute, les quelques supporteurs pouvaient pester sur un nouveau rendez-vous manqué avec ces Bleus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.