Laila Traby crie au complot
Selon L'Equipe, de l'EPO et d'autres produits en cours d'analyse ont été découverts lors d'une perquisition menée vendredi par la gendarmerie dans un appartement occupé par Traby à Font-Romeu (Pyréées-Orientales), où elle se trouve en stage. L'Equipe affirme que Traby a été placée en garde à vue, avant de ressortir libre, et qu'elle a subi un contrôle antidopage dont les résultats seraient connus en fin de semaine. "Je suis accusée à tort (...) Je suis victime d'un complot. On m'a bien piégée, c'est un coup monté de toutes pièces", a réagi Traby sur sa page Facebook, assurant qu'elle était "une athlète intègre et propre".
"Plusieurs personnes étaient présentes avec moi à ce stage", fait-elle valoir, en estimant que ces personnes étaient susceptibles "d'être impliquées dans cette affaire de près ou de loin". La Fédération française d'athlétisme (FFA) n'a pas souhaité commenter cette affaire. "C'est encore une enquête en cours", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Fédération. Interrogée par l'AFP, la gendarmerie n'a pas non plus souhaité faire de commentaire. Laila Traby, 35 ans, née au Maroc, est arrivée en France en 2005 et a été naturalisée depuis. Championne de France de cross, Traby s'est révélée cet été en décrochant la médaille de bronze sur 10.000 m à l'Euro de Zurich, le 12 août, derrière la Britannique Jo Pavey et une autre Française, Clémence Calvin. L'athlétisme français a été ébranlé cet été par une affaire de dopage, avec la suspension pour deux ans de Quentin Bigot, un espoir du marteau contrôlé positif à un anabolisant, et la mise en examen du manager des lancers français, Raphaël Piolanti.
A revoir : le reportage sur Laila Traby signé Thierry Vildary diffusé dans Stade 2 le 5 octobre dernier :
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