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Lagisquet: "Un défi à la hauteur d'un quart de finale européen"

Patrice Lagisquet, directeur sportif de Biarritz, qui se déplace dimanche lors de la 5e journée de la Coupe d'Europe chez les Anglais des Saracens, leaders de la poule 5, parle ainsi de "défi à la hauteur d'un quart de finale européen".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Patrice Lagisquet

Le match des Saracens peut-il être considéré comme un vrai faux huitième de finale ?
P.L: "Oui, absolument, parce qu'avec notre boulette de la défaite à Trévise, ce sera très compliqué de terminer dans les meilleurs seconds qualifiés si jamais on perd chez les Saracens. Il faudrait alors regarder les classements pour entrevoir une petite possibilité mais ce serait compliqué. Alors il faut gagner".

Le BO va devoir élever son niveau, comme lors du match aller qui avait lancé votre saison (15-10)...
P.L: "Ca nous avait permis de nous relancer effectivement, même si le match avant contre les Ospreys avait déjà été un bon match de rugby. Mais on n'avait pas su concrétiser parce que nous n'avions pas eu la réussite au pied et Dan Biggar avait réussi 100 %. Ce qu'il n'a malheureusement pas réussi ensuite face aux Saracens, coûtant la défaite aux Ospreys. Cela donne une petite idée de la valeur de l'affrontement dans cette poule. Mais c'est vrai que le match des Saracens à Biarritz était vraiment de haut niveau. Pour l'avoir revu en début de semaine je me suis régalé. Il y avait tous les critères d'un match international au niveau statistiques. Et très plaisant au niveau de la dimension du jeu. Il faut s'attendre à un nouveau rendez-vous de haut niveau".

Vous restez sur deux victoires en Top 14, la confiance est revenue mais l'intensité va monter d'un cran. Êtes-vous prêts ? Est-ce suffisant pour l'emporter ?
P.L: "Nous avons des préparateurs physiques qui nous préparent pour ce genre d'affrontement. On n'a pas mal parlé avec les joueurs cette semaine, et on a eu la chance d'avoir eu neuf jours entre Agen et les Saracens pour travailler. On espère qu'avec la récupération et qu'avec notre approche -on a travaillé sur des séquences de défenses longues de plus de deux minutes- on sera capable de leur tenir la dragée haute sur l'intensité du jeu. Ca avait été la clef du match aller. On verra si ça suffit, parce que le défi est franchement à la hauteur d'un quart de finale de Coupe d'Europe".

Le retour de Dimitri Yachvili vous a-t-il changé la vie ?
P.L: "Dimitri, c'est un des tout meilleurs neuf de la planète, alors quand vous récupérez ce genre de joueurs, oui ça change la donne. C'est comme si on arrive à récupérer Imanol (Harinordoquy) en fin de semaine, on est toujours un peu dans l'expectative, un des plus grands joueurs de touche et un des meilleurs huit du monde. On ne sait pas faire de miracles, on a de bons, voire de très bons joueurs, mais avec ceux de cette dimension là, ça change le rendement de l'équipe".

Face à vous, vous allez retrouver l'ancien demi de mêlée du Munster Peter Stringer...

P.L: "Oui, il sera là. Ce n'est pas notre meilleur ami. En même temps, lui a aussi pris quelques années. Mais leur maître à jouer en début de saison, c'était Neil de Kock, et ils ne l'ont pas encore récupéré. Ca, c'est important pour nous. On doit aussi se méfier de Schalk Brits, s'il est en état de jouer. C'est un joueur décisif. Ce sera de toute façon un affrontement très très relevé".

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