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La tension monte au Brésil avant Brésil-Uruguay

A quelques heures de la première demi-finale de la Coupe des Confédérations entre le Brésil et l'Uruguay, la ville de Belo Horizonte, hôte de ce match, a été l'objet de premières manifestations. Un autobus a été incendié dans la grande banlieue de Belo Horizonte par une centaine de manifestants qui réclament une amélioration des transports en commun, pendant que d'autres bloquaient trois grandes routes en brûlant des pneus. Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité dans cette ville où ils attendent entre 60 et 100 000 personnes dans la rue, poursuivant un mouvement entamé depuis près de 15 jours.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Forces de l'ordre et supporteurs se croisent à Belo Horizonte

Les discours de Dilma Rousseff, ses promesses et même l'incarcération immédiate d'un député condamné à 13 ans de prison pour malversations n'ont pas encore apaisé la rue au Brésil. Et les derniers jours de la Coupe des Confédérations sont des moments encore propices pour faire entendre le mécontentement populaire, alors que les caméras du monde sont encore braquées sur le pays. Et les syndicats comptent bien surfer sur cette vague, puisqu'ils ont annoncé une grève le 11 juillet prochain. A Belo Horizonte, lieu de la demi-finale de la Coupe des Confédérations entre le Brésil et l'Uruguay, la tension monte à quelques heures du début du match.

Même si la manifestation a été annoncée comme "pacifique", un barrage de  police isolera le stade Mineirao à 2 km de son enceinte. Au total, 7.300  policiers et pompiers sont mobilisés dans la ville, 2.000 de plus que samedi  dernier pour le match Japon-Mexique quand 70.00 personnes avaient déferlé dans  les rues et que la manifestation avait fini par dégénérer et faire une  vingtaine de blessés. Le lieutenant-colonel Alberto Luiz Alves a déclaré à TV Globo que les  forces de sécurité agiraient "avec civilité et fermeté". Le secrétaire général de la Fifa, Jerôme Valcke, a déclaré mardi soir à la  télévision brésilienne qu'il était quelque peu "mal à l'aise mais pas effrayé"  par l'ampleur des protestations. Il a demandé de séparer "football et  politique". A Brasilia, où une nouvelle manifestation de 40.000 personnes est prévue  contre un projet de loi en faveur de la "guérison des gays", la présidente  Dilma Rousseff recevait les représentants des principales centrales syndicales.

Vidéo: La température monte à Belo Horizonte

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