Cet article date de plus de sept ans.

La suspension de Platini confirmée

Le Tribunal fédéral suisse a confirmé jeudi la suspension de Michel Platini de toute activité liée au football pendant quatre ans. L'ancien président de l'UEFA qui a épuisé toutes le voies de recours, s'est dit très déçu de cette décision et n'entend pas pour autant abdiquer. Dans un communiqué, il précise qu'il "réserve ses droits pour continuer son combat auprès d'autres instances de justice".
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Michel Platini (VALERY HACHE / AFP)

Michel Platini, 61 ans, avait été suspendu 8 ans fin décembre 2015 par la justice interne de la Fifa pour un paiement de 1,8 million d'euros eçu de Sepp Blatter, ex-président de la FIFA, sans contrat écrit. Cette suspension, qui l'a empêché de briguer la succession de M. Blatter à la Fédération internationale, a ensuite été réduite à 6 ans en appel puis à 4 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS) basé à Lausanne. L'ancien capitaine des Bleus avait saisi le Tribunal fédéral suisse, qui siège aussi à Lausanne, pour contester cette suspension, mais celi-ci a confirmer la peine. L'ancien capitaine des Bleus pourrait désormais en théorie reprendre une activité liée au football à la fin 2019. Sepp Blatter, 81 ans, a quant à lui,  été suspendu pour 6 ans.

"Le Tribunal fédéral a examiné notre recours sous l'angle très restreint de l'interdiction de l'arbitraire", a commenté son avocat. Le tribunal "a estimé, dans ces limites étroites de cognition, que ni la motivation de la sentence arbitrale, ni la quotité de la sanction n'étaient insoutenables, ce qui a conduit au rejet du recours", a ajouté Me Solari. Michel Platini "est évidemment très déçu par le fait que sa bonne foi n'a de ce fait pas pu être reconnue en raison du pouvoir d'examen très limité dont disposait le Tribunal fédéral, même si ce dernier a quand même posé quelques limites à l'étendue excessive de la sanction", a encore commenté son avocat.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.