La Roja domine la Turquie et valide son ticket pour les 8e de finale
On n’arrête plus la Roja. "Nous voulons tous marquer plus de buts", avouait le sélectionneur Vicente Del Bosque avant ce deuxième match de la compétition pour l’Espagne. Ses joueurs l’ont visiblement entendu, réalisant enfin le festival offensif digne de son effectif. Des buts, du spectacle, l’Allianz Riviera de Nice a enfin pu assister à un match digne d’un Euro. Cette animosité offensive, la Roja la doit en partie à Morata. Effacé lors de l’entrée en lice de l’Espagne, l’attaquant de la Juventus se montre intenable en début de rencontre. Il tente sa chance par deux fois dans les premières minutes (7e et 11e), mais ne trouve pas le cadre. Malgré tout, la Roja mène déjà la danse.
Nolito enchaîne le pas de son coéquipier, et manque deux fois d'ouvrir le score (29e, 32e). Les Turques subissent le jeu et souffrent dans leur propre surface. Ils ne parviennent même pas à franchir le centre du terrain. Le premier but de la partie ne se fait finalement pas attendre : Morata parvient enfin à ouvrir le score en reprenant de la tête un beau centre de Nolito (35e). Ce dernier ajoute son nom à la liste des buteurs de la soirée, en aggravant le score trois minutes plus tard, en trompant Babacan (38e). A la pause, la Roja mène déjà 2-0.
Iniesta et Morata, artisans de la victoire
A la sortie des vestiaires, les hommes de Del Bosque repartent sur le même rythme effréné. Morata signe un doublé, en se retrouvant seul face au but turc. En pleine confiance, l’attaquant de la Juve ne se manque pas (48e, 3-0) et concrétise les 21 passes qui ont été faite s avant. Derrière cette belle action, l’artisan du jeu Iniesta n’est évidemment pas loin. Le meneur de la Roja livre à nouveau une excellente prestation.
A l’heure de jeu, la domination espagnole est toujours aussi équivoque. Les hommes vêtus de rouge ont déjà tiré douze fois au but (pour trois réalisations), contre seulement trois fois pour les Turcs. Chez ces derniers, on sent d’ailleurs que la tension monte. Arda Turan se tourne vers le public turc, et salue d’une manière plutôt ironique les sifflets qui lui sont destinés (67e). « Arda Turan, Arda Turan... », chantent les supporters espagnols pour faire taire les sifflets de leurs homologues au joueur du Barça.
Il ne reste que dix minutes, et l’Espagne joue la montre. Assurés des 8e, conscients qu’ils joueront la première place de ce Groupe D face à la Croatie mardi, les coéquipiers de De Gea (qui n’a pas eu à s’employer ce soir) sont sereins et font tourner le ballon. Sahin sonne la révolte, mais sa reprise passe à côté du but de De Gea. C'était l'occasion la plus dangereuse de la bande à Fatih Terim, à deux minutes de la fin de la rencontre...
L'Espagne d'Iniesta s'impose finalement 3-0, assez nettement. La Roja a mené la danse de bout en bout, et semble définitivement prête à défendre au mieux son titre.
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