La Nouvelle-Zélande propose un Super Rugby sans l'Argentine ni l'Afrique du Sud
"Nous souhaitons des équipes qui soient compétitives et que les supporters aient envie de voir s'affronter chaque semaine", a déclaré le directeur général de NZR Mark Robinson. Il a imputé à la pandémie le choix d'exclure les équipes d'Afrique du Sud et d'Argentine, observant que le virus interdisait les déplacements lointains, parlant de décisions "extrêmement difficiles".
"Nous avons énormément de compassion pour ce que vit le rugby en Argentine et en Afrique du Sud, pour leur incapacité à jouer et l'incertitude que cela génère", a-t-il dit. Cela signifierait ainsi que les Jaguares, finalistes de la compétition 2019 et créés par la fédération argentine pour rassembler les meilleurs joueurs du pays, ne partiiperait pas à l'épreuve, de même que les Sud-Africains des Lions, triple finalistes entre 2016 et 2018. Il n'a pas su dire si la compétition serait supervisée par la Sanzaar, l'instance qui organisait jusque là le Super Rugby.
La compétition des franchises de l'hémisphère Sud est à l'arrêt depuis la mi-mars en raison de la pandémie. Elle est pour l'heure remplacée par des tournois locaux, comme le Super Rugby Aotearoa avec les cinq franchises néo-zélandaises ou sa version australienne avec quatre équipes du pays.
Avant que le Covid-19 n'oblige à en changer le format, le Super Rugby opposait 15 franchises de cinq pays (Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Argentine, Japon).
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