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La grève du métro de Sao Paulo suspendue

Les grévistes du métro de Sao Paulo ont suspendu lundi soir leur grève tout en menaçant de la reprendre le jour du coup d'envoi du Mondial de football si leurs collègues licenciés ne sont pas réintégrés. Et ce jour-là, le nouveau stade de Sao Paulo accueillera le match d'ouverture entre le Brésil et la Croatie. Durant cinq jours, la grève des employés du métro a valu à la mégapole d'énormes embouteillages. Les grévistes réclamaient des augmentations de salaires.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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"Mercredi 11 juin nous tiendrons une nouvelle assemblée générale pour  décider si nous faisons grève jeudi. Cela dépendra de la réintégration des 42  travailleurs" licenciés lundi par la direction, a déclaré le président du  syndicat des employés du métro, Altino Melo dos Prazeres. "C'est notre principale revendication", a-t-il ajouté à l'issue d'un vote  serré entre partisans de l'arrêt du mouvement et jusqu'au-boutistes au terme de  cinq jours d'arrêt de travail qui ont provoqué des embouteillages monstres dans  la plus grande ville du Brésil. Une façon d'admettre implicitement que le syndicat se pliait à  l'augmentation salariale offerte par la direction, bien qu'inférieure aux  attentes des employés.

Une réunion tendue avait eu lieu auparavant entre les délégués syndicaux et  le gouverneur de Sao Paulo, Geraldo Ackmin, inflexible. "C'est une affaire résolue, avait-il affirmé. "Le tribunal du travail a  jugé la grève abusive et même fixé un amende pour infraction. Il a même avalisé  l'offre d'augmentation de (la direction du) métro. Ceux qui reprendront le  travail ne seront pas licenciés". Alors que les sélections affluent au Brésil, la police a dispersé dans la  matinée environ 150 manifestants soutenant la grève, qui avaient enflammé des  pneus pour bloquer une des principales avenues de la ville. Les protestataires, dont de nombreux "Sans Toit", se sont regroupés. En fin  de matinée, un millier de personnes ont défilé aux cris de "Il n'y aura pas de  Coupe, il y aura la grève!", accompagnés de tambours brésiliens et de vuvuzelas. La direction du métro avait licencié des dizaines de grévistes qui auraient  commis des actes de vandalisme, empêché les non grévistes de travailler ou  incité la population à sauter les tourniquets du métro.

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