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La France vient à bout de la Serbie

L'équipe de France s'est imposée face à la Serbie (2-1) lundi à Bordeaux en match amical. Tout s'est joué en première période avec un doublé de l'omniprésent Blaise Matuidi. Les Serbes ont ensuite retrouvé un peu plus d'allant, mais les Français ont su se montrer solides pour conserver leur avantage, même s'ils ont livré une deuxième mi-temps trop approximative.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Blaise Matuidi, auteur de deux buts en première période face à la Serbie (FRANCK FIFE / AFP)

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Trois jours après le succès arraché au Portugal (1-0) et la démonstration défensive administrée aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo, l'enjeu était simple pour les troupes de Didier Deschamps: enchaîner et surtout enflammer le public français en misant cette fois sur l'offensive. La double mission a été réussie, malgré six changements entre les deux rencontres et une seconde période moins aboutie, avec l'infatigable Matuidi dans le rôle du héros improbable.

Matuidi sur tous les fronts

Le milieu défensif, préposé d'habitude aux tâches obscures, a sorti deux buts de son chapeau pour guider les Bleus vers la victoire. D'abord une tête sur un centre de Bacary Sagna (9e) puis une reprise de volée exceptionnelle des 20 mètres en pleine lucarne (25e). Un chef d'oeuvre qui vient une nouvelle fois prouver à quel point le Parisien, sur tous les fronts durant la rencontre, progresse au fil des années pour se muer de plus en plus en un joueur tout-terrain de stature mondiale.

La réduction du score d'Aleksandar Mitrovic (38e) a un peu gâché la soirée des Bleus mais le contenu du match a sans doute dû plaire au sélectionneur, qui comptait produire un jeu plus ambitieux contre un adversaire à sa portée et éliminé de la course à l'Euro, après avoir misé sur la sécurité au Portugal. Les Bleus ont ainsi multiplié les occasions et sans la maladresse d'Olivier Giroud (15e, 21e, 44e), décidément dans le dur depuis la reprise et copieusement sifflé à sa sortie (62e), ou le poteau trouvé par Antoine Griezmann (52e), l'addition aurait pu être plus lourde pour les Serbes. 

Quelques éléments resteront malgré tout à analyser: le trou d'air défensif qui a conduit au but serbe,ou la difficulté de Paul Pogba à assumer le rôle de patron au milieu de terrain. Mais aussi la baisse de régime du côté tricolore au cours d'une seconde période bien terne, où les pertes de balle se sont accumulées et où les actions dangereuses sont devenues trop rares.  

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