La France et l'Allemagne se neutralisent
Opposés à une équipe qui restait tout de même sur 20 rencontres sans défaite, les Bleus ont globalement fait bonne impression. Plus mûre collectivement, la Mannschaft a tout de même été mise en difficulté par la vitesse des attaquants français. Parmi eux : Alexandre Lacazette. Sans être particulièrement brillant dans le jeu, l'attaquant d'Arsenal a su se montrer particulièrement réaliste face à Kevin Trapp et marquer des points dans l'esprit du sélectionneur.
Sur l'ouverture du score française, Lacazette avait surtout le mérite d'être au bon moment et au bon endroit pour conclure une magnifique action collective initiée par un changement d'aile de Matuidi, une remise de volée de Digne et un festival de Martial qui feintait la frappe pour servir sur un plateau son avant-centre (0-1, 33e). Derrière aussi les Bleus se voulaient convaincants. La charnière Umtiti-Varane coulissait à merveille et Mandanda était impérial par deux fois devant Werner juste avant la pause.
Stindl gâche la fête
L'attaquant de Leipzig prenait néanmoins sa revanche au retour des vestiaires, mettant à profit une nette domination allemande. Plus précis, les hommes de Joachim Low justifiaient leur statut et privaient leurs adversaires d'espaces et de ballons. Une passe dans le bon tempo d'Özil trouvait Werner qui égalisait ainsi d'une frappe un peu heureuse (1-1, 56e).
Au plus fort de l'emprise des champions du monde en titre, les Français se rebiffaient pourtant. Martial faisait briller Trapp sur une frappe surpuissante à rebond mais le gardien du PSG ne pouvait rien sur cette ouverture lumineuse de Mbappé qui trouvait dans l'espace Lacazette. Sans ciller, l'ex-Lyonnais ajustait le portier allemand et redonnait l'avantage aux siens (1-2, 71e). Cette fois, celui-ci était presque définitif. Presque car, dans les arrêts de jeu, Stindl profitait d'un relâchement coupable pour égaliser (2-2, 93e). Il faudra peut-être attendre la prochaine Coupe du monde pour voir les deux équipes se départager réellement...
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