Cet article date de plus de sept ans.

La Chine veut limiter les joueurs étrangers dans son championnat

La Chine va abaisser en 2017 de cinq à quatre son quota de joueurs étrangers autorisés dans chaque équipe, afin de limiter la surenchère à laquelle se livrent ses clubs richissimes, a-t-on appris samedi auprès de sa Fédération (CFA).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Ezequiel Lavezzi (DOUGLAS MAGNO / AFP)

"Les joueurs étrangers de haut niveau ont apporté leur dynamisme à la CSL (le championnat chinois, ndlr) et permis d'apprécier plus les matches de CSL mais ils ont aussi créé un fardeau économique pour les clubs tout en réduisant les opportunités pour nos joueurs", regrette dans un communiqué la CFA, qui a par ailleurs précisé que trois étrangers seraient autorisés à jouer en même temps dans chaque formation. Après un appel du gouvernement chinois à faire du pays une superpuissance footballistique à l'horizon 2050, les clubs de la ligue domestique ont encore dépensé plus de 380 millions d'euros pour acheter des joueurs en 2016, dont près de 71 vendredi selon la presse locale pour débaucher Oscar, le milieu brésilien de Chelsea transféré à Shanghai SIPG. Le mercato doit officiellement s'ouvrir en Chine dans une semaine et les nouvelles règles entreront en vigueur dès la reprise du championnat, en mars. Les équipes chinoises, souvent adossées à de riches groupes privés, attirent désormais des joueurs de classe mondiale, acceptant de sacrifier une carrière européenne pour un championnat peu prestigieux mais lucratif. Les médias officiels chinois eux-mêmes s'alarment pourtant d'une "bulle" dans le secteur. Le Quotidien du peuple, journal du Parti communiste au pouvoir, a précisé la semaine dernière que 8 milliards de yuans (1,1 md d'euros) avaient été investis par les clubs chinois en 2016, une somme "dépassant de beaucoup la valeur ajoutée du championnat".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.