L'UEFA va payer pour la sécurité des fans zones
A l'origine, ces fans zones, et donc leur sécurisation, devaient être entièrement financées par les villes. Mais depuis les attentats de novembre, la question de leur sécurité est devenue l'un des sujets brûlants de l'organisation de l'Euro-2016 (10 juin - 10 juillet) en France. S'il a été décidé de renforcer leur sécurité, la question de savoir qui allait prendre en charge ce surcoût s'est en revanche posée. Depuis des semaines, des négociations "qui doivent aboutir le mois prochain" selon M. Lambert ont été engagées entre l'Etat, les villes et le comité d'organisation de l'Euro-2016. Ces négociations "sont en cours et nous avons décidé exceptionnellement de participer (...) Nous proposerons une enveloppe à répartir par le club des sites d'accueil", qui regroupe les villes hôtes, a déclaré M. Lambert à Saint-Etienne lors d'une conférence de presse avec le maire, Gaël Perdriau (Les Républicains), sur l'organisation de la compétition dans cette ville où seront joués quatre matches.
M. Perdriau s'était ému en novembre du surcoût de la sécurisation des fans zones lié à la menace terroriste, appelant l'UEFA à prendre en charge ces nouvelles dépenses s'il voulait que cet espace où sont rassemblés les supporters soit maintenu dans la préfecture de la Loire. Interrogé sur les mesures supplémentaires imposées par l'État dans les fans zones, Jacques Lambert a répondu que "leur niveau de sécurité sera aligné sur celui des stades, avec des palpations systématiques des personnes qui s'y rendront, ainsi qu'un renforcement de la vidéo-surveillance à l'intérieur et autour". Le maire a précisé avoir prévu "près de deux millions d'euros de dépenses pour la sécurité de l'Euro-2016": 1,1 million d'euros pour la vidéo-surveillance, dépenses "largement subventionnées par l'État", et 800.000 euros pour le recrutement de personnels de sécurité, dont 500.000 euros pour la fan zone. "Nous devons trouver le bon équilibre entre la fête et les questions de sécurité qu'il ne faut pas prendre à la légère, ni en faire un objet de psychose", a déclaré l'élu devant une centaine de personnes réunies à l'Hôtel de ville de Saint-Etienne.
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