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L'Italie et l'Espagne se neutralisent

L'Italie et l'Espagne ont fait match nul (1-1) en match amical, préparatoire à l'Euro, jeudi à Udine. Ce fut un match moyen entre deux nations qui se cherchent encore et dont on ne peut guère tirer d'enseignement. L'Italie en reconstruction s'est appuyée sur sa base défensive, alors que les Espagnols, avec un groupe en rôdage, ont parfois balbutié leur football.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'Espagnol Aduriz face à l'Italien Marco Parolo (GIUSEPPE CACACE / AFP)

Si l'on peut considérer que la partition proposée est plutôt encourageante pour les Azzurri, elle a de quoi laisser perplexe quant à la valeur actuelle des champions d'Europe en titre. L'Espagne a encore le temps et elle ne jouera pas toujours sans Iniesta et Busquets comme jeudi à Udine. Mais le meilleur joueur de Vicente Del Bosque a été son gardien David De Gea et cela ne peut pas être rassurant pour les double tenants du titre à l'Euro, qui ont aussi un Mondial-2014 raté à effacer.*

Des Espagnols balbutiants

En attendant le mois de juin, l'affiche de jeudi était belle, c'était d'ailleurs celle de la finale du dernier Euro, mais le rythme, lui, était bien celui d'un match amical, au moins lors d'une première période sans grand frisson. A moins de trois mois du début du championnat d'Europe en France, il était l'heure des derniers essais et ceux d'Antonio Conte ont été tout de même plus concluants que ceux de Del Bosque, dont l'équipe a attendu plus d'une heure avant de cadrer une frappe.

Privé d'éléments clés comme Chiellini, Verratti ou Marchisio, Conte avait bâti un inhabituel 3-4-3 dont le côté droit, animé par un Candreva décidé, a été plus inspiré que le gauche, tout de même assez limité à ce niveau (Astori, Giaccherini, Eder). Candreva a d'abord été l'attaquant italien le plus dangereux, avec un bon débordement dégagé par Ramos sur son poteau (6e) et une frappe lointaine (16e). Rappelé un peu à la surprise générale en l'absence de Verratti, De Rossi et Pirlo, Thiago Motta a lui joué tout le match et montré qu'il pouvait vraiment apporter quelque chose à cette équipe. Malgré sa saison laborieuse avec Southampton, Pellè a de son côté confirmé par son jeu en appui et ses remises qu'il était actuellement incontournable pour une sélection italienne pas bien riche en attaquants de pointe.

Deux buts pour sauver le match

Les entrées en jeu tonitruantes d'Insigne et Bernardeschi (première sélection pour l'attaquant de la Fiorentina) pour la dernière demi-heure sont en revanche très encourageantes pour les Azzurri. Les deux joueurs sont d'ailleurs impliqués sur l'ouverture du score italienne, Bernardeschi décalant Giaccherini, qui a énormément travaillé jeudi, qui servait Insigne en une touche de balle. le petit Napolitain trompait De Gea pour son deuxième but en sélection (68). L'avantage italien était nettement mérité mais il n'a pas tenu plus de deux minutes. A la 70e minute, le vétéran Aduriz (35 ans) a en effet fêté sa deuxième sélection avec un but, qui compense une prestation par ailleurs très discrète. Pour le reste, il y a eu quelques gestes de classe, mais aussi du déchet dans des collectifs qui ont encore visiblement besoin de se rôder pour afficher quelques progrès. 

Dans les autres duels entre équipes qualifiées pour l'Euro-2016, la Turquie a battu sur son terrain la Suède (2-1) grâce à un doublé de Tosun, tandis que le pays de Galles a concédé le nul face à l'Irlande du Nord (1-1). 

Résultats des matches amicaux

Ukraine-Chypre 1-0
Estonie - Norvège 0-0
Grèce-Monténégro 2-1
Danemark - Islande 2-1 
Pays de Galles - Irlande du Nord 1-1
Turquie - Suède 2-1
Rapublique Tchèque - Ecosse 0-1

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