L'Europe redevient centre du monde
Dans les "starts" pour une nouvelle compétition
Aurélien Rougerie (Clermont), Lionel Nallet (Racing-Métro), Imanol Harinordoquy (Biarritz) et Fulgence Ouedraogo (Montpellier) ont troqué leur tunique bleue de l'équipe de France pour celle de leurs clubs respectifs. En revanche, pour la température, ils n'ont pas été dépaysés par le vent froid qui soufflait à Paris. Dans le bois de Boulogne, c'est là qu'ils avaient rendez-vous, en compagnie de leurs dirigeants et deYannick Nyanga (Toulouse), Chris Masoe (Castres), ainsi que des Italiens Antonio Pavanello (Trévise) et Marco Bortolami (Aironi) pour assister au lancement officiel de la compétition 2011-2012. Et c'était déjà une première épreuve. Après la chaleur du pavillon abritant cette cérémonie, autour d'un bon café, les joueurs ont été contraints d'aller sur les rives d'un lac, pour poser pour la photo officielle. Premier à s'en plaindre: Aurélien Rougerie. Le Clermontois a rapidement montré des signes d'impatience, s'abritant d'abord derrière les photographes, tentant ensuite de se réchauffer en sautillant, autant pour amuser ses collègues que pour affirmer son envie de regagner un coin plus chaud. Ce n'est pas certain qu'en Ulster, ce week-end, il y parvienne pour l'entrée en lice de l'ASM.
Dur au mal, Imanol Harinordoquy a également voulu accélérer les choses. Et quand les membres de l'ERC leur ont demandé de venir poser de nouveau car l'appareil-photo "officiel" avait connu un problème, il a pris les choses en main: "Tu vas allez à l'eau John", a-t-il lancé en ajoutant le geste à la parole envers le grand coordonnateur de la séance. Le sourire en prime, évidemment. Même Chris Masoe, ancien All Black et capitaine de Castres, n'a pas demandé son reste lorsque la séance s'est achevée. Même si leur travail ne s'arrêtait pas là, car la matinée était aussi l'occasion d'affronter la presse, dans une ambiance bien plus conviviale que certaines fois en Nouvelle-Zélande en septembre-octobre.
Une finale à Twickenham
Point d'orgue de cette 17e édition de la Coupe d'Europe: la finale à Twickenham, à la fin du mois de mai. Et déjà plus de 16 000 billets ont été vendus. Entre-temps, il y aura eu beaucoup de chocs, et surtout un premier délocalisé dans l'hémisphère Sud entre Biarritz et les Saracens, en janvier prochain, pour le compte de la poule 5. Ce sera Cap Town, en Afrique du Sud, qui sera l'hôte de ce match de gala, entre deux équipes majeures de France et d'Angleterre. Les affrontements franco-anglais seront bien évidemment l'une des attractions de cette nouvelle Coupe d'Europe, et cela commencera dès le dimanche 12 novembre avec un Stade Toulousain - Gloucester diffusé en direct sur France 2 à 16h. La veille, la "revanche" de la demi-finale de Coupe du monde France-Galles aura connu un premier acte avec le déplacement des Biarrots chez les Ospreys, également en direct sur France 2 à 16h40. Diffuseur historique de l'épreuve, France Télévisions, via France 4, sera également sur le théâtre de l'Amlin Challenge Cup, où le Stade Français, Toulon, l'USAP, et à un degré moindre Bayonne, auront à coeur d'accrocher l'épreuve à leur palmarès et ainsi succéder aux Harlequins.
La succession du Leinster et celle des Harlequins, voilà ce qui attend les représentants hexagonaux dans la froidure de l'hiver. C'était donc simplement une mise en jambes climatique pour les capitaines tricolores en cette matinée parisienne.
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