L'Australie va tester le carton bleu pour les joueurs victimes de commotion
Aujourd'hui, le médecin de l'équipe peut décider de faire revenir un joueur sur le terrain. Ou pas. C'est le principe du protocole commotion, imposé à tout joueur manifestant des signes de commotion. Mais les limites de ce système sont rapidement apparues. La semaine dernière, l'international français Uini Atonio a été sorti du terrain pendant les arrêts de jeu pour cause de protocole commotion négatif, ce dont ont douté les Gallois. Remplacement déguisé ? Le 5 mars dernier, Alexis Palisson, malgré un KO, est retourné sur le terrain avec le Stade Toulousain, le médecin n'ayant pas vu sa perte d'équilibre.
C'est pour mettre fin à tout cela qu'une expérimentation va avoir lieu. En Australie, l'arbitre n'aura pas d'avis médical. Dans les championnats locaux de Canberra et Newcastle, les joueurs qui montreront des signes de commotion recevront de la part de l'arbitre, sans avis du médecin, un carton bleu synonyme de la fin du match pour eux. Dans cette expérimentation australienne, un joueur ayant reçu un carton bleu ne pourra pas non plus rejouer avant une période de douze jours s'il a plus de 18 ans, de dix-neuf jours s'il est mineur. Pendant cette période, les joueurs concernés devront satisfaire à un programme de remise en forme et présenter un certificat médical, conditions obligatoires pour leur retour.
"Le carton bleu est l'une des nombreuses initiatives prises par l'ARU afin d'améliorer la santé et la sécurité dans notre sport", a déclaré le médecin en chef de la Fédération, Warren McDonald, dans un communiqué.
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