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L'Arjel et la LFP se défendent

L'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) et la Ligue de football professionnel (LFP) ont rejeté mercredi les critiques sur une supposée absence de contrôle sur des matchs qui, selon une association bruxelloise d'opérateurs de paris sportifs, ont été truqués.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Cette association, la Federbet, basée à Bruxelles, a dénoncé mardi une  forte augmentation du nombre de matchs truqués dans les championnats européens  de football en 2013-2014, citant notamment dans le championnat français quatre  rencontres litigieuses.  Le député européen Marc Tarabella a mis en cause à cette occasion  l'attitude des fédérations nationales de foot qui, selon lui, "hésitent souvent  à porter plainte, de peur de salir leur compétition".  

Les quatre matchs de foot concernés  - une rencontre de Ligue 2  Bastia/Clermont et trois de National - n'étaient "pas proposés aux paris en  France", affirment l'Arjel et la LFP dans un communiqué commun, car le  championnat de National n'est "pas support de paris" et que le match  Bastia/Clermont "était sans enjeu suffisant pour être ouvert aux paris". "Ces  matchs n'étaient donc pas contrôlés par l'Arjel", insistent-elles. "S'il apparait que des montants anormaux de paris ont été misés sur  certains sites étrangers, il est regrettable que ces informations n'aient pas  été communiquées aux institutions concernées", ajoutent l'Arjel et la LFP, qui  demandent à ces sites de transmettre "sans délai les éléments dont disposerait  la société Federbet afin de permettre à la LFP d'engager le cas échéant, les  procédures qui s'imposent et se porter partie civile".  

"Dans le cas contraire, ajoutent-elles, la LFP se réserve le droit  d'attaquer Federbet en diffamation". En France, affirment-elles, "des mesures extrêmement strictes sont prises  par l'Arjel et la LFP pour lutter contre la fraude dans le cadre d'une  collaboration étroite avec la police des jeux". Il est "impératif de réserver  les informations sur des alertes éventuelles aux autorités judiciaires afin de  ne pas nuire au bon déroulement des enquêtes", jugent-elles.

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