L'Argentine bat l'Italie
Balayée dans le Four Nations, minée par les clans, l'Argentine n'avait plus battu une équipe du top 11 depuis sa victoire au pays de Galles (26-12) le 10 novembre 2012. Elle n'avait remporté que quelques victoires contre des adversaires d'un niveau inférieur, en Amérique du Sud (Brésil, Chili et Uruguay) ou contre la Géorgie. Les Pumas ont retrouvé toute leur "grinta", la clef du match selon l'entraîneur, Daniel Hourcade, nommé en remplacement de Santiago Phelan démissionnaire après le Four nations catastrophique (6 défaites). "L'aspect tactique était moins important aujourd'hui que le tempérament, nous y avons mis du coeur, dans les plaquages en particulier", a-t-il commenté.
Pour son capitaine, le flanker Juan Manuel Leguizamon, l'Argentine avait surtout "besoin de gagner, mais nous savons que nous devons encore beaucoup travailler dans différents domaines". L'Italie reste avec ses doutes. Elle a un peu soigné ses problèmes de défense, mais "en novembre, un seul résultat suffit à changer le jugement sur la tournée", a expliqué son entraîneur, Jacques Brunel.
Sanchez plus efficace qu'Allan
"Nous avons perdu un match que nous pouvions gagner, a regretté Brunel. Mais nous avons été mieux ce mois de novembre que cet été. Nous devons encore trouver l'équilibre que nous voulons donner à l'équipe". L'Italie était pourtant bien partie, grâce à deux pénalités du demi d'ouverture Tommaso Allan. Mais la Squadra a été victime de ses lacunes défensives, mises en relief par une passe du demi d'ouverture Nicolas Sanchez envoyant Juan Imhoff à l'essai (21). Après une nouvelle pénalité pour chaque camp, l'Argentine a viré en tête à la pause (10-9). A la reprise, l'Italie a bénéficié de l'exclusion temporaire du pilier argentin Marcos Ayerza, pour inscrire un essai par Michele Campagnaro, pour... un doigt sur le ballon (62). Mais le pied de Nicolas Sanchez (4/5), qui a passé un drop en fin de match (73), a fait la différence face à l'Italo-Écossais de Perpignan, Tommaso Allan (3/8), titularisé pour la première fois et un peu impressionné. L'Italie a du travail si elle veut refaire un Tournoi des six nations semblable à celui de l'an dernier, conclu sur deux victoires.
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